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Pour ou contre le vaccin annuel chez les animaux?

Les vétérinaires prônent tous la vaccination annuelle, cependant est-ce réellement nécessaire ou un simple moyen de renflouer les caisses de ces médecins?

 

pixabay.com

 

Amoureuse des animaux, j’ai un chien, «Azor» (un bouvier bernois croisé avec un bouvier appenzellois) et deux chattes de gouttière, «Cannelle» et «Pixelle». Je vais donc avant tout vous parler avec mon cœur et mon expérience. J’ai tout de même potassé le sujet, me rendant rapidement compte que la réponse je ne la trouverai sans doute jamais. D’un côté, les vétérinaires prônent la vaccination annuelle ainsi que de donner des vermifuges chaque trimestre, d’un autre, nombreux sont les propriétaires d’animaux à penser que c’est totalement faux, voire même dangereux.

 

Vermifuges

Commençons par ce traitement recommandé parfois chaque trimestre. Pour rappel, le vermifuge est un médicament antiparasitaire qui permet d’éradiquer les parasites gastro-intestinaux de son hôte. Dernièrement, j’ai parlé avec une assistante vétérinaire, dont je tairai le nom, mais qui m’a assurée que de donner trop régulièrement du vermifuge à son chien ou son chat était inutile. Certains vétérinaires préconisent donc trop régulièrement ce traitement afin de faire de l’argent. Pour ma part, cela fait des années que j’ai opté pour le vermifuge naturel pour mes animaux. Je me suis tournée vers les graines de courge que je mélange en moyenne une fois par année dans leur nourriture. Mais pour ceux qui souhaiteraient passer directement par le vétérinaire, une visite par année est largement suffisante!

 

Vaccins

Voici un sujet hautement plus tendu et dont les réponses restent incertaines: le vaccin. A vrai dire, il en existe plusieurs, pour l’hépatite, la leptospirose, la rage et la parvovirose. Il existe aussi un vaccin contre la piroplasmose, maladie parasitaire transmise par les tiques. Ces vaccins se font à partir de deux mois, sauf celui de la rage qui se fait à partir de trois mois. Les rappels se font un mois après, sauf pour la rage qui ne nécessite qu’une injection. Pour tous les vaccins, il existe, bien évidemment, un rappel annuel. Mais comment ces vaccins agissent-ils sur nos animaux?

 

Lorsque le corps détecte un intrus, il se met à l’attaque. Le système immunitaire de l’animal, comme pour les hommes, va créer des anticorps. Quand l’attaque est terminée, le système immunitaire garde en circulation quelques anticorps ayant déjà servi. Comme ça, si ce virus se présente de nouveau, il sera rapidement reconnu et va vite être éliminé avant même de causer des dommages. La protection générée après s’être remis d’une maladie est valide à vie. Le principe du vaccin est simple, c’est d’injecter un virus afin que le corps réagisse et crée des anticorps, comme pour un vrai virus. Le corps garde alors en mémoire la forme d’anticorps nécessaire pour la maladie.

 

Plusieurs recherches indépendantes prouvent que les anticorps sont encore présents dans le corps de l’animal jusqu’à sept ou huit ans, et ce même pour la rage. Il n’est donc pas à prouver les bienfaits de la vaccination chez un jeune animal. Il me semble ensuite que le vaccin annuel est une perte de temps, d’argent et pourrait même mettre nos animaux en danger. En effet, une technicienne en biologie a publié une analyse à ce sujet sur le réseau Couette et Croquettes. Elle pose notamment une question pertinente: pourquoi est-ce que c’est dommageable de réinjecter un vaccin si, de toute manière, le corps va rapidement le détecter et s’en débarrasser? «En fait, le corps le détecte, mais il devient tout mêlé en même temps. Il se dit: Hé!, j’ai pas vu venir ce virus, donc, mes défenses ne sont pas bonnes, donc, je serai plus vigilant. Il se met alors à attaquer ses propres cellules ou d’autres molécules inoffensives, ce qui provoque des maladies auto-immunes ou des allergies alimentaires ou respiratoires. De plus, ce n’est pas seulement le virus, mais tout ce qui est contenu dans le liquide avec le virus. Quand je lis tous les effets secondaires que la survaccination entraîne chez les chiens, je me demande… même si c’est, disons, à moitié vrai, qu’est-ce qui est mieux? Ne pas connaître les complications à long terme de la vaccination annuelle et prendre une chance, ou se fier à sa logique et se dire que les anticorps sont là et bien actifs.»

 

A vous maintenant d’en juger. Pour ma part, mes deux puces ne sortant que sur ma terrasse, n’ont jamais été vaccinées et se portent à merveille. Les derniers vaccins d’«Azor» ont, quant à eux, plus de cinq ans et il se porte très bien également, il est âgé de 13 ans et pète le feu!

Le vaccin annuel? Nous sommes bien loin de la médecine chinoise qui veut qu’un bon médecin est un médecin qui ne revoit pas ses patients, mais rassurons-nous, sur ce point, les humains sont logés à la même enseigne!

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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