A l’heure de ces lignes, le mois de décembre est bien engagé. Je n’ai pas encore fêté goulument Noël, mais je me suis déjà ruée sur les chocolats dans la salle d’attente de ma chiropraticienne ! Chaque année, la même rengaine. Je désire poursuivre les bonnes habitudes alimentaires mises en place durant l’été, prolongées plus difficilement en automne, abandonnées en hiver. Et au printemps, je monte avec regret sur ma balance et je recommence mon rééquilibrage alimentaire, pour ne pas dire régime !
Pour la rédaction du dossier de ce mois, j’ai eu l’occasion de vivre un échange très enrichissant avec une nutritionniste. L’occasion de réaliser une petite introspection. Je dois reconnaître que mon alimentation est loin d’être parfaite. Je suis incapable de bannir certains aliments tels que les produits laitiers ou encore les pâtes blanches. Il n’y a rien à faire, les pâtes complètes n’ont pas le même goût ! Mais je mange beaucoup de légumes et très peu d’aliments transformés. J’ai également grandement réduit ma consommation de desserts et il est fou de réaliser que moins on mange de sucre, moins on en a envie. Pareil pour le sel.
Quand je pense rééquilibrage alimentaire, j’imagine une assiette qui ne me fait pas envie. Exit les fondues onctueuses, les entrecôtes de bœuf aux morilles, les spaghettis à la bolognaise, la purée de Joël Robuchon composée de 3 kilos de beurre. Quand je pense rééquilibrage alimentaire, je me prends la tête pour savoir quoi mettre dans mon assiette, à quelle heure et en quelle quantité. Exit l’arrêt à la boulangerie pour savourer un excellent croissant aux amandes, l’apéro gourmand avec des flûtes au beurre et des cacahuètes au miel, le plateau télé composé de pain, de charcuterie, de fromage, de beurre et de confiture, le tout avec des produits locaux !
Bon, d’accord, je suis dans les extrêmes. Car il est vrai qu’après cette interview, je me suis sentie motivée. Tout d’abord, par le fait que le rééquilibrage alimentaire peut aussi être positif. En effet, il ne s’agit pas de révolutionner la totalité de ses habitudes, mais de procéder tout simplement à quelques changements. Un pas après l’autre. Pas besoin de se priver, ni de devoir compter les calories. Mais simplement prendre petit à petit de nouvelles habitudes.
Le dossier du mois, loin d’être moralisateur, se veut utile, avec quelques conseils vraiment intelligents que nous pouvons tous mettre en pratique. Une manière positive d’aborder le sacro-saint sujet de l’alimentation.