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Quand les fêtes s’en mêlent… la digestion s’emmêle

Rappelons d’abord la signification des festivités de Noël. Religion oblige, il s’agit de célébrer une naissance, celle de Jésus. Au fil des siècles, les codes sociétaux évoluant, croyant ou non, l’humanité a transformé ce temps festif en un business commercial bien rodé. A qui cela profite-t-il ? Pas à Jésus en tout cas ! Cette abondance de nourriture et de cadeaux ne semble pas non plus profiter à la majorité puisque l’on finit presque toujours par s’en vouloir d’avoir autant festoyé et mangé…

 

Que nourrit véritablement le réveillon : le corps ou l’âme ?
Que nourrit véritablement le réveillon : le corps ou l’âme ?

 

Digérer le trop-plein physique

Janvier nous incite donc à digérer, autant les repas trop copieux que les pensées trop encombrantes. Pour l’aspect « j’ai trop mangé », il est salvateur de comprendre le mécanisme interne et pourquoi il arrive parfois de digérer difficilement. Essayons de décrypter le pouvoir incroyable des enzymes digestives. Elles se trouvent à l’intérieur de notre organisme pour de très bonnes raisons. Le Docteur Howell découvre ces enzymes en 1946. Ses travaux sont considérés comme une des plus importantes avancées dans le domaine de la nutrition. Après des décennies d’approfondissement et d’expérimentations diverses, il affirme et prouve que : « Aucuns des minéraux, vitamines ou hormones peuvent fonctionner sans les enzymes ». Puis, de fait, il découvre que la plupart de nos maladies liées au vieillissement ont comme origine une digestion déficiente en enzymes. Malheureusement, leur production diminue dès 30 ans ; c’est une des raisons pour lesquelles il devient de plus en plus difficile de digérer un repas copieux en vieillissant.

 

Une enzyme digestive est une protéine (grosse molécule), située dans les cellules, dont la mission principale est de faciliter la digestion des aliments. A savoir qu’elles sont fabriquées et sécrétées naturellement dès qu’on ingère un aliment, d’abord par les glandes salivaires, ensuite par l’estomac, puis par le foie, le pancréas et finalement l’intestin. Elles sont donc présentes tout au long du processus de digestion. Elles permettent également d’éviter la fuite de particules d’aliments non digérés au sein de notre système digestif qui ne pourraient pas être utilisés comme nutriments par nos cellules. Elles évitent ainsi que des molécules trop grosses stagnent et par conséquent putréfient pour se transformer en toxines (ballonnements ou flatulences) ou que, au contraire, des molécules trop petites puissent traverser la paroi intestinale et être alors identifiées comme des dangers par le système immunitaire engendrant une réponse inflammatoire.

 

Janvier nous incite donc à digérer, autant les repas trop copieux que les pensées trop encombrantes
Janvier nous incite donc à digérer, autant les repas trop copieux que les pensées trop encombrantes

 

Les principales enzymes digestives sont l’amylase (dans la salive), elle décompose les glucides, les amidons et les sucres naturellement présents dans tous les aliments d’origine végétale crus pour les transformer en glucose (la réserve d’énergie). Les protéases (dans l’estomac et le pancréas) sont les enzymes qui digèrent les protéines et les transforment en acides aminés jouant un rôle essentiel au niveau du fonctionnement cellulaire, des muscles et du système nerveux notamment. La lipase (pancréas, intestins) aide la digestion des lipides, c’est-à-dire toutes les matières grasses naturellement présentes dans les produits laitiers, les noix, les huiles et les viandes pour les transformer en acides gras. Enfin, la lactase aide à la digestion du lactose, le sucre présent dans le lait et ses dérivés.

 

De nos jours, l’augmentation des intolérances au gluten et au lactose peuvent très souvent être associées à un déficit enzymatique en lactase et en amylase. Les problèmes de production ou de fonctionnement des enzymes digestives s’expliquent par quelques facteurs tels que : leur sécrétion diminuant avec l’âge ; le dysfonctionnement du pancréas, la prise répétitive de médicaments, une alimentation trop riche, la mastication insuffisante… Pour résumer, bien digérer est possible grâce à une bonne activité enzymatique !

 

L’hiver et ses saveurs
L’hiver et ses saveurs

 

Mais lorsqu’elle n’est plus assez stimulée, on peut alors ressentir les premiers symptômes tels que des ballonnements, des douleurs abdominales, des gaz intestinaux, des maux de tête, puis peuvent se déclarer des problèmes de santé comme des maladies cutanées, des pathologies chroniques, le diabète ou diverses allergies… Bien sûr nous pouvons simplement trouver ces enzymes digestives grâce à une alimentation quotidienne équilibrée et variée. Dans certains cas, il est possible de demander une supplémentation en enzymes auprès d’un professionnel. Cet apport complémentaire permettra de dynamiser l’activité enzymatique et ainsi mieux digérer. Néanmoins, ce ne sera qu’un soutien ponctuel qui ne corrigera pas le déficit enzymatique sur le moyen et long terme.

 

Digérer le trop-plein mental

On peut commencer par se questionner sur ce que nourrit véritablement le réveillon : le corps ou l’âme ? Il n’en demeure pas moins subjectif. Pendant que certains s’empiffrent, d’autres réfléchissent. Pascale Moser, infirmière de formation, consacre une belle partie de sa vie aux autres grâce à ses soins thérapeutiques dont les massages métamorphiques et la médiumnité. Installée à Ollon, elle parle de l’importance de « revenir à la source afin de mieux aborder ce fameux temps de fêtes ».

 

Il est tout à fait autorisé de simplement adapter son menu de fête en fonction des besoins de son orga-nisme, et de surtout prendre du plaisir
Il est tout à fait autorisé de simplement adapter son menu de fête en fonction des besoins de son orga-nisme, et de surtout prendre du plaisir

 

Lorsque nous lui demandons de nous livrer sa signification de Noël, elle nous avoue : « Aujourd’hui, il s’agit bien d’une naissance, mais surtout de la sienne ! C’est l’opportunité d’un vrai retour à SOI ». Et de poursuivre : « A cette période de l’année particulière, j’invite mes patients surchargés à aborder ce temps avec sérénité, de savoir accueillir l’Autre mais aussi réfléchir sur la manière dont Noël résonne véritablement en eux. Je pense qu’il s’agit plutôt d’une digestion spirituelle ».

 

Il existe désormais une certaine forme de mimétisme dans la course aux fêtes de fin d’année, car tout le monde sur la planète fait comme cela, alors pourquoi tout à coup ferait-on autrement ? Au risque de réaliser que l’on est complètement à côté de la plaque, que l’on célèbre une icône dans laquelle on n’a, à vrai dire, aucune foi ou que l’on s’impose des impératifs d’extravagances qui ne servent à pas grand-chose au final.

 

Enfin, comme chaque année, au 1er janvier, la plupart se retrouve soit avec des kilos à perdre, soit des résolutions à prendre. Ni l’un ni l’autre n’est une bonne idée ; anticipation vaut mieux que guérison… Pascale Moser nous invite à profiter de ce moment qui devrait être béni de calme pour « venir à la rencontre de nous-même, en prenant tout simplement un peu de temps pour nous, rien que pour nous ». Elle propose cette réflexion : « Les fêtes de fin d’année sont le moment idéal pour se poser la question : qui suis-je ? Il faut célébrer d’abord soi-même et savoir se récompenser ».

 

Nous pouvons trouver les enzymes digestives grâce à une alimentation quotidienne équilibrée et va-riée
Nous pouvons trouver les enzymes digestives grâce à une alimentation quotidienne équilibrée et va-riée

 

A ces fins, elle suggère des exercices de respiration consciente et de pensées positives, à pratiquer idéalement le matin au réveil, comme : « Prendre cinq inspirations-expirations profondes en fermant les yeux consciemment et s’ancrer ici et maintenant. Visualiser que l’on descend au niveau du cœur et que l’on a une conversation avec soi-même. Se demander : Comment me sens-je aujourd’hui ? Fatiguée, en colère, de bonne humeur ? Et de quoi ai-je besoin pour modifier ou conserver cet état ? ».

 

S’alléger

En étant un peu honnête envers soi-même, on observera qu’il ne s’agit pas que d’un problème de digestion alimentaire ; il semblerait que l’euphorie des fêtes balancent aussi en pleine figure tous les maux indigestes ingérés au cours de l’année. C’est le moment du bilan, parfois des règlements de comptes, notamment lorsque l’on se retrouve confronté à la grande table familiale format rallongé… Ne serait-il pas plus pertinent de jouer la carte de l’introspection ?

 

Afin d’accompagner les personnes désireuses de s’impliquer dans un développement personnel, Pascale Moser propose des massages métamorphiques. Ces soins découlent de la réflexologie et de la naturopathie et s’effectuent sur l’individu habillé. Il s’agit d’appliquer de légers mouvements sur des points réflexes du pied pour répondre à la volonté d’avancer dans la vie, puis des mains pour prendre sa vie en main mais également du ventre (centre des émotions) et de la tête encourageant la prise de décisions.

 

Dans une vision de changement, de métamorphose, le traitement tient compte de la globalité de la personne, tant dans son corps physique que dans ses corps subtils. Il permet de libérer certains blocages énergétiques, conscients ou inconscients, qui ont pu se produire lors de la période de sa conception, la grossesse ou de sa naissance, et de retrouver sa force de vie. Pascale Moser nous rappelle de se souvenir de cette maxime : « Ma naissance est mon essence », ce qui prend tout son sens à Noël.

 

Menu de fête léger

Il est tout à fait autorisé de simplement adapter son menu de fête en fonction des besoins de son organisme, et de surtout prendre du plaisir ! En plus, c’est une belle occasion de surprendre les convives en les invitant à découvrir un nouvel horizon culinaire. Les hôtes n’en seront que plus fiers d’eux-mêmes et l’on sait combien les compliments enchantent l’esprit.

 

Pour l’apéritif, on peut servir des sticks de légumes frais trempés dans une sauce yogourt au curry ou au paprika. Pour remplacer les chips, on opte pour des crackers d’épeautres (fait maison c’est encore meilleur). La fameuse tranche de foie gras peut offrir sa place à une terrine faite maison ou de production artisanale élaborée presque sans graisse saturée. Parce que le temps de fêtes c’est aussi donner de l’attention aux personnes qui déambulent dans notre quotidien, c’est l’opportunité d’aller se ravitailler chez les commerçants de proximité. Une dinde rôtie au four (huile végétale de colza ou de pépin de raisin) avec quelques marrons grillés, des haricots verts, des pommes de terre cuites à la vapeur ou à l’eau avec un filet d’huile d’olive, accompagnées d’herbes aromatiques sera un délice pour les papilles et pour le bonheur des enzymes digestives. Pour le dessert, on peut s’accorder une bûche mais plutôt aux fruits et préparée avec du fromage blanc maigre.

 

Alors, Noël fric ou Noël thérapeutique ?

Allez, vous ferez mieux l’année prochaine !

Informations

Pascale Moser, thérapeute
www.ecoute-et-vous.ch

Article de :
Julia Delattre
Fix Yourself !
Conseillère en naturopathie
Nutrition & performances sportives
fixyourself.ch

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Article écrit par

J. Delattre

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