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L’été, mangeons arc-en-ciel !

Vous êtes ce que vous mangez… Non ceci n’est pas un adage moralisateur assurant la culpabilité mais bel et bien une réalité qui pourrait tenir pour responsable uniquement celui qui n’aurait pas pris soin d’y réfléchir un peu…

 

Manger arc-en-ciel
Manger arc-en-ciel

 

A l’instar de l’essence qui fait avancer la voiture thermique, l’alimentation est le carburant incontournable de l’organisme humain. C’est une comparaison certes peu flatteuse mais elle laisse sous-entendre l’efficacité de la métaphore. En outre, qui a introduit du diesel à la place du sans plomb dans le réservoir de son automobile s’est vite aperçu de la problématique. A la voiture sa vidange, à l’organisme son intoxication…

 

L’été est sans doute la meilleure période de l’année pour profiter pleinement de ce que nous offre dame nature. Certains puiseront leur source de motivation dans l’auto-persuasion de vouloir ressembler à tout prix à Kate Mosse ou Daniel Craig dans leur tenue de plage, et cela leur fournira – de fait – un élan salutaire les encourageant ainsi à adapter quelque peu le contenu de leurs repas. Qu’importe, il faut trouver son défi personnel. Une raison plus rationnelle peut être simplement la découverte d’un nouveau mode de consommation, se nourrir plus consciencieusement. Pourquoi ne pas mettre la main au jardin ?

 

C’est d’ailleurs ce qui est à l’origine du domaine de la Perrole à Aigle. Son fondateur, Pierre-Alain Schweizer, raconte la naissance de son projet : « Au début, je voulais simplement faire pousser de bons légumes pour ma famille et mes amis. C’était primordial que mes produits soient certifiés bio, je ne pouvais pas imaginer traiter intensivement les denrées que j’allais manger ! » Déjà agriculteur, il s’est alors formé au métier de maraîcher afin de mettre sur pied son entreprise de manière éthique. Depuis, la Perrole est labellisée Bio Bourgeon.

 

Votre assiette-santé se veut multicolore et se trouve en grande partie dans un potager ! Ce fameux slogan qui nous rappelle de consommer cinq fruits et légumes par jour, n’est pas juste une lubie. Ce sont les recommandations bienveillantes de l’OMS et c’est surtout le minimum pour se maintenir en bonne santé. Ces fruits et légumes disposent d’une réelle utilité, ils mettent à disposition des nutriments permettant de faire avancer la machine et surtout des fibres alimentaires, précieuses alliées de notre microbiote dont nous manquons cruellement. Les habitudes alimentaires contemporaines ont tendance à appauvrir globalement les sources en fibres et c’est ainsi que nos systèmes immunitaires s’affaiblissent et génèrent de plus en plus d’intolérances, voire d’allergies constatées.

 

Fait maison VS culture intensive

La manière de s’alimenter a énormément changé depuis une cinquantaine d’années, la faute en partie à de nouvelles propositions (très ingénieuses) venant d’une industrie de masse plus concernée à rentabiliser son chiffre d’affaires que d’optimiser le bien-être des quidams. D’ailleurs, il semblerait qu’il soit plus rentable pour l’économie mondiale que les terriens soient un tout petit peu malades… Toutefois, avec un peu de connaissance et de réflexion, tout le monde peut faire des choix pragmatiques et comprendre l’intérêt de manger sainement. S’alimenter correctement c’est simplement répondre aux besoins normaux et naturels de notre organisme, le nourrir pour qu’il puisse nous nourrir… un cercle vertueux !

 

L’assiette santé offerte par dame nature
L’assiette santé offerte par dame nature

 

Et pour s’assurer de la qualité des produits, Pierre-Alain Schweizer nous rappelle l’importance d’acheter local : « En favorisant les achats dans des commerces de proximité, nous participons au maintien de l’économie en circuit court. Il faut continuer de soutenir les producteurs de la région sinon, un jour, nous ne pourrons plus qu’acheter des produits venant de l’étranger… »

 

Tous les nouveaux produits malicieusement inventés par l’industrie alimentaire ne sont que parade, la nature produit déjà depuis des millénaires tout ce qui est adapté aux êtres vivants. Avons-nous déjà vu un mammouth boire un Red Bull et se transformer en superman ? Il est salvateur de ne pas être trop crédule… Notre « société moderne » offre un marketing terriblement agressif et surpuissant autour du monde de la nourriture. Apprendre à lire les étiquettes entre les lignes et ainsi comprendre réellement ce que nous mettons dans notre corps peut véritablement rendre service.

 

Décider de consommer BIO peut paraître un peu pompeux si nous ignorons ce qui se cache sous cet intitulé. Pierre-Alain Schweizer nous explique les engagements tenus en faveur de ses cultures sans pesticides : « Nous devons respecter un cahier des charges impliquant qu’aucun engrais de synthèse ni de produits chimiques soient utilisés dans notre processus de production. Des contrôles réguliers sont opérés sur notre domaine et, bien sûr, cela inclut le paiement d’une cotisation afin de valider le respect de l’application du label. Le label Bio Bourgeon est un gage de qualité pour mes produits ». Néanmoins, en investiguant un peu plus en profondeur, il semblerait que le public devrait pouvoir accéder à une traçabilité plus claire des normes réellement pratiquées sous certaines labellisations BIO… car parfois demeurent encore quelques zones d‘ombre.

 

Allons au jardin !

Il existe aujourd’hui de nombreuses bonnes combines pour faire pousser ses denrées soi-même. Une grande communauté de personnes revendique son ras-le-bol face à la surpuissance de certains monstres industriels et l’emprise malsaine qu’ils exercent sur l’humain. Si nous manquons de temps, de courage ou d’envie pour jardiner, près de chez nous se trouvent des maraîchers qui proposent leurs produits en circuit court dans des étals en self-service. A la Perrole, par exemple, nous trouvons une épicerie directement sur le domaine et des paniers de fruits, légumes et graines, le tout cultivé sur place et délivré sous abonnement.

 

Pour ceux qui préfèrent mettre la main à la pâte, même sans espace vert à la maison, diverses possibilités sont proposées comme les potagers participatifs (La Pépi à Bex) ou la location d’un bout de jardin communautaire ou d’une parcelle dans des jardins familiaux. Il existe également des systèmes de partage de jardin (du co-jardinage) ou encore diverses associations qui réunissent des personnes désireuses de cultiver elles-mêmes leurs fruits, légumes et herbes aromatiques. Certaines communes aménagent également des espaces urbains dédiés à la flore et ouverts au public, comme c’est le cas à Bex depuis peu.

 

D’ailleurs, au domaine de la Perrole, le propriétaire encourage tous ceux qui souhaitent venir contribuer à la production directement sur site. Il relève que c’est justement cette contribution humaine qui valide en soi son bon travail, et de rappeler : « La nourriture c’est quand même l’essentiel ! » Pierre- Alain Schweizer vit avec la volonté de véhiculer ce message : « Bien manger ne coûte pas vraiment plus cher, ce qu’il faut réaliser ce sont toutes les conséquences positives, plus ou moins directes, que peut engendrer le choix de consommer local et bio. »

 

En effet, faire vivre les acteurs de sa région et manger des produits de proximité limitent par exemple la pollution et agissent pour la transition énergétique. Cautionner la gouvernance de toutes les superpuissances économiques c’est un peu comme s’autocensurer. Si nous regardons bien, les éventuels 20% de coûts supplémentaires par rapport au panier de la ménagère acheté dans un supermarché risquent de diminuer indirectement certains des frais médicaux sur du moyen terme et contribuent certainement au bien-être quotidien… car, comme le mentionne Pierre-Alain Schweizer, n’oublions pas que : « La nourriture soigne aussi le mental ! Nous devenons plus résistants en mangeant de bons produits ».

 

L’assiette santé

Le lien entre ce que nous mangeons et comment nous nous sentons n’est pas un subterfuge. Il a été observé et analysé qu’il existe un lien direct entre l’humeur, voire l’état psychologique, et les mauvaises habitudes alimentaires. Notre cerveau a besoin de sucres pour fonctionner, oui mais les bons, ceux des fruits, des légumes et des céréales. Il a également besoin de graisses, mais uniquement celles insaturées, que nous trouvons par exemple dans le saumon, le thon ou les huiles de colza ou de lin. L’eau est également essentielle pour l’intégrité cérébrale.

 

Votre assiette-santé se veut multicolore et se trouve en grande partie dans un potager !
Votre assiette-santé se veut multicolore et se trouve en grande partie dans un potager !

 

Aussi, comme petite aide afin de sélectionner consciemment de bons aliments, sur un site internet proposé par la Confédération, nous pouvons comprendre comment élaborer une assiette santé optimale de manière simple et ludique.

 

L’été, nous mettons de la couleur dans les plats !

– Salade de quinoa avec tomates, concombre, coriandre, gingembre, pommes et oignons rouges

– Galette de pommes-de-terre, carottes, courgettes (râpées et dorées à l’huile de pépin de raisin) avec une belle salade verte

– Power bowl grains de sarrasin avec courgettes, tomates séchées, ciboulette et oignons frais, accompagné de chips de patate douce (séchées au four)

 

Conseil aroma anti-tique

Lors du travail au jardin, afin d’éviter de se faire envahir par les petites bêtes, surtout les tiques, il est conseillé de se préparer une potion préventive et curative : (fonctionne aussi contre les moustiques et certainement pleins d’autres insectes) : dans un flacon de 30ml à bouchon spray, mélanger de l’alcool d’Aro (s’achète en pharmacie) avec 20 gouttes d’HE de Citronnelle, 10 gouttes d’HE de Géranium rosat et 10 gouttes d’HE Patchouli. A vaporiser sur les vêtements et les zones susceptibles (peut être renouvelé 1 fois par heure).

 

En cas de piqûre, il est impératif d’enlever la tique le plus rapidement possible et de désinfecter la zone mordue avec une goutte d’huile essentielle de tea tree ou de lavande fine sur la piqûre, 5 à 10 fois par jour pendant 2 à 3 jours. Toutefois, s’il existe une suspicion d’infection (si la tique est restée plus d’une demi-journée), il est conseillé de consulter un médecin.

Informations

Site conseillé par la Confédération
https://www.sge-ssn.ch/fr/toi-et-moi/boire-et-manger/equilibre-alimentaire/assiette-optimale/

Sources :
Julia Delattre
Fix Yourself !
Conseillère en naturopathie
Nutrition & performances sportives
fixyourself.ch

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J. Delattre

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