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Des arbres pour symboliser les naissances sur la commune de Bex

Planter des arbres pour célébrer les naissances des enfants venus au monde entre 2015 et 2025, c’est le projet mis en place par la commune de Bex.

 

Une chose est sûre, ce projet permet de créer du lien
Une chose est sûre, ce projet permet de créer du lien

 

Un postulat proposé en 2021

En lisant le rapport de gestion 2020, Christophe Barbezat, membre du parti Avançon-Ouverture, apprend que la commune de Bex, en collaboration avec le Service Parcs et Jardins ainsi qu’avec les élèves des écoles de Bex, ont planté plusieurs arbres fruitiers. Le but était de sensibiliser la jeunesse à la nature. Il décide alors de poser un postulat dans ce sens : « il n’y a pas que l’origine, il y a aussi les racines ». En effet, il est très sensible à certaines traditions ancestrales en lien avec la nature. Dans certaines cultures, et dans de nombreux endroits du monde, à la naissance d’un enfant, on plante un arbre, symbolisant le lien à la terre. Cette plantation est accompagnée parfois de rituels et la symbolique des essences choisies peut être importante : on souhaite alors longévité, abondance, force, au nouveau-né. L’enfant voit alors son arbre grandir en même temps que lui. Cette idée a germé avant la naissance de sa fille qui a bientôt une année. Il aime cette coutume qui permet de symboliser un lien fort entre un enfant et le lieu qui l’accueille sur terre. Il dépose ce postulat en octobre 2021 afin que les petits Bellerins se sentent liés à leur commune grâce à des arbres. D’ailleurs, depuis la naissance de sa petite Eynola, un magnifique magnolia trône dans son jardin. C’est la signification de ce prénom en amérindien, logique que cet arbre accompagne sa fille. Eynola n’a pas seulement un magnolia dans son jardin, elle a également un châtaignier offert par Baptiste Guérin, président du Conseil communal pour l’année 2021-2022 au nom du Conseil communal,  pour sa venue au monde. Comme quoi, c’est une tradition qui plaît à Bex

 

La réalisation du projet

Le projet est maintenant réalisé par le conseiller municipal Pierre-Yves Rapaz. La première étape était de trouver une parcelle suffisamment grande pour planter une quarantaine d’arbres. Aux abords du quartier des Valentines existe une parcelle passée de zone agricole à zone forestière dans les années 60. Plusieurs centaines d’épicéas avaient alors été plantés. Mais comme l’explique M. Rapaz, lorsqu’on plante une forêt sur un terrain qui n’a jamais accueilli de tels arbres, parfois la première génération d’arbres plantés a des difficultés à grandir. C’est ce qui s’est passé dans cette zone, et ces conifères ne sont pas en bon état. Normalement, dans la gestion des forêts, les vieux arbres en fin de vie ne sont plus coupés, mais laissés en place, et on réalise des trouées pour que le rajeunissement se passe tout seul. Mais le service cantonal des forêts a donné une dérogation à la commune de Bex pour pouvoir abattre puis dessoucher cette parcelle d’environ 3’000 m2. L’équipe forestière se mettra au travail cet hiver : grâce aux tracteurs communaux, elle enlèvera les arbres et préparera le terrain pour l’automne.

 

Le choix des essences

C’est ainsi que des noyers et des merisiers, ou en d’autres termes des cerisiers sauvages, vont être plantés et symboliseront les enfants nés sur la commune de 2015 à 2025. Il n’y aura pas un arbre par enfant, mais cette quarantaine d’arbres sera en l’honneur des naissances de la commune. Ces deux essences ont été choisies après analyse du sol et de l’exposition par des experts de la direction générale de l’environnement du canton : en effet noyers et merisiers supportent particulièrement bien la sécheresse et donnent des fruits. Et surtout, au printemps, les cerisiers sauvages seront un atout de charme pour parer le paysage de poésie fleurie et de magnifiques couleurs. En automne, les arbres seront plantés : le garde forestier, M. Rochat, et son équipe auront alors du travail de bichonnage à faire. En effet, comme l’explique M. Rapaz, lorsqu’il y a plus de lumière dans une forêt, les ronces prolifèrent et étouffent tout. Il faudra alors protéger les jeunes arbres des plantes vivaces mais aussi de la faune qui pourraient endommager les nouveaux arrivants de cette forêt. Des protections seront alors certainement installées pour éviter d’abîmer leur croissance.

 

Des futurs projets

Christophe Barbezat, qui fait partie des parents des enfants concernés par cette initiative, dit se réjouir d’avance d’un futur apéro avec d’autres adultes à l’ombre des feuilles de ces arbres. M. Rapaz parle, lui, des futures possibilités avec les noyers : comme de permettre aux Bellerins d’aller cueillir les noix, de faire peut-être de l’huile et se questionne encore sur un petit cadeau à offrir aux enfants.

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Annick Morand

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