Un petit bain d’eau froide, ça vous tente ?

Se jeter à l’eau toute l’année, peu importe la température, voici ce que proposent les adeptes, toujours plus nombreux, des bains de glace. Cette pratique aurait des effets positifs tant sur le corps que l’esprit. Mais qu’en est-il réellement et à quoi faut-il veiller avant de se lancer ?

 

Victor Hugo Docarmo, sportif de l’extrême
Victor Hugo Docarmo, sportif de l’extrême

 

Douche gelée, bain de glace, baignade toute l’année, cabine de cryothérapie, randonnée en maillot de bain dans la neige, les méthodes sont diverses, mais le résultat est le même : la recherche d’un bien-être physique et psychique. Cette mode, loin d’être nouvelle, qui date de l’Antiquité, a le vent en poupe.

 

La rédaction du Point Chablais a rencontré plusieurs adeptes aux motivations et procédés différents, mais qui vantent les bienfaits du bain de glace. Le Docteur Mathieu Saubade, travaillant au centre de médecine du sport du CHUV et à Unisanté à Lausanne, nous livre également son avis sur la question. Il est le co-auteur d’un article publié en 2020 dans la Revue Médicale Suisse, « Chambres de cryothérapie et immersion en eau froide : utilisation thérapeutique et risques ».

 

La méthode Wim Hof

Ce nom vous dit quelque chose ? C’est parce que ce Néerlandais, d’ailleurs surnommé « l’homme de glace », est mondialement connu pour ses records d’exposition au froid. Depuis les années 2000, il a popularisé sa méthode basée sur trois axes : une technique respiratoire (une phase d’hyperventilation, suivie d’une phase d’apnée), la méditation (une respiration normale) et, enfin, l’exposition au froid. Selon lui, sa méthode permettrait de réduire le stress, de mieux dormir, d’apaiser l’esprit, voire même, dans une certaine mesure, de prendre le contrôle de son système immunitaire. 

 

Victor Hugo Docarmo a ritualisé sa pratique
Victor Hugo Docarmo a ritualisé sa pratique
Photo Lib/Alain Wicht, Le Mont, le 13.07.2020

 

A-t-il mis le doigt sur quelque chose ou est-il tout simplement fou ? Ses exploits sont pourtant frappants : ascension d’une partie de l’Everest en short, un semi-marathon sur le cercle polaire pieds nus, six minutes d’apnée sous la glace polaire ou encore plus d’une heure dans un conteneur rempli de glace. Les scientifiques se questionnent et plusieurs études ont été réalisées afin de comprendre comment un être humain peut être doué de telles capacités. Et la réponse ne se trouve pas dans les comics ou les films de super-héros !

 

Deux hypothèses sont avancées. La première vient du tissu adipeux brun (ou graisse brune), particulièrement abondant chez les mammifères hibernants. Composé de cellules qui brûlent le glucose en produisant de la chaleur, il est très présent chez les bébés et contribue à les protéger du froid. Des chercheurs ont constaté que Wim Hof disposerait d’un volume supérieur à celui d’autres adultes, mais pas suffisamment pour expliquer ses records. La seconde hypothèse est le contrôle cérébral. Une étude montre que la température de la peau de Wim Hof est régulée volontairement.

 

Mais là encore, et malgré d’autres études, aucun fait scientifique n’explique clairement ses capacités et ne prouve les vertus présumées de sa méthode. Lui-même prévient des dangers qu’elle peut représenter. Il est donc primordial de procéder aux exercices qu’il met en avant en présence d’un professionnel. Il est bon de préciser que l’hyperventilation peut provoquer de l’euphorie, une perte de conscience ou encore une crise de spasmophilie.

 

Allan Cant : instructeur de la méthode Wim Hof

Allan Cant, 53 ans, est Ecossais/Suisse. Il est responsable d’éducation physique et santé à l’Ecole Internationale de Genève. C’est dans sa seconde maison, à Leysin, qu’il nous reçoit. En 2015, après un accident qui a endommagé son dos, il s’est retrouvé cloué au lit. Pour cet ancien rugbyman de haut niveau, c’est un coup de massue. Antidouleurs, massages, séances de chiropractie, rien ne fonctionne ; pire, les douleurs augmentent. Il doit se faire opérer. « Un ami m’a alors envoyé la vidéo d’un reportage sur la méthode Wim Hof. En tant qu’ancien rugbyman, je connaissais les bains de glace pour la récupération sportive. Mais sa méthode va plus loin ; elle a une autre approche mentale. La respiration influence notre corps, c’est le cas dans le Yoga, par exemple. J’ai donc commencé à entraîner ma respiration et les douleurs ont diminué. Ça m’a permis d’annuler l’opération programmée par mon médecin. Je me suis alors rendu chez Wim Hof pour le remercier d’avoir changé ma vie. Il m’a alors proposé de devenir instructeur de sa méthode. Cette dernière est tellement puissante qu’elle mérite d’être partagée. »

 

Allan Cant a mis en place trois niveaux de formations : une journée fondamentale (4 à 5 heures), une journée avancée (6 à 7 heures) et un week-end, mais il répond aussi à des demandes spécifiques. Les participants explorent les piliers de la méthode Wim Hof. Plusieurs techniques de respirations sont enseignées. Finalement, des marches dans la neige et des initiations diverses en eau gelée sont réalisées. « Il faut voir le froid comme une force. Notre zone de confort est beaucoup trop large. Wim Hof dit d’ailleurs que nous sommes tous capables de beaucoup plus que ce que nous pensons. Bien entendu, nous ne nous habituons pas au froid, mais nous augmentons notre capacité pour le supporter plus longtemps. »

 

Avant, pendant et après la baignade :

Se baigner dans un lac en hiver, ça fait froid dans le dos ! Ainsi, il est important d’y aller par étapes en débutant par des douches froides de quelques secondes et en augmentant le temps petit à petit. Pour ceux qui sont prêts à se jeter dans le grand bain, l’instructeur conseille de débuter en automne. Il nous livre ses secrets. « Une heure avant, il faut pratiquer la méthode de respiration de Wim Hof en étant en position allongée, au calme ; surtout pas dans l’eau ou en voiture. Quinze minutes avant, une motivation mentale est nécessaire avec une intention claire et sans hésitation. Il est important d’exclure l’environnement et de rester centré sur soi-même et concentré sur sa respiration. Une fois déshabillé, l’entrée dans l’eau se fait progressivement et avec intention tout en expirant longuement. Le corps, immergé jusqu’au cou, reste immobile, mains sur les cuisses, et la respiration doit être profonde : inspirer par le nez, expirer par la bouche. Attention à l’hypothermie ; quand nous avons trop froid, c’est trop tard. La sortie de l’eau est l’étape la plus importante. Souvent, les personnes se rhabillent rapidement et dans le stress. Il existe toutefois des techniques pour se réchauffer, telle que la méditation en mouvement, plus précisément la posture « horse stance » qui peut être pratiquée pendant le séchage et le rhabillage. Le calme doit être une ligne directrice, avant, pendant et après la baignade. Pour conclure, il est conseillé d’être toujours accompagné afin de garantir la sécurité. »

 

Pour ceux qui désirent se lancer dans l’aventure, Allan Cant prévoit une journée fondamentale le 23 septembre à Leysin, inscription sur le site internet www.wimhofmethod.com/instructors/allancant. 

 

Victor Hugo Docarmo : une activité ritualisée

Depuis que Victor Hugo Docarmo, du Mont-sur-Lausanne, se baigne chaque jour de l’année, il est comme un poisson dans l’eau. Sportif de l’extrême et membre du team Out’Cha, il a pris goût à cette activité il y a trois ans, alors qu’il s’entraînait pour la réalisation de la Yukon Arctic Ultra. « Pour participer à cette course, nous devions être capable de prendre un bain d’eau gelée. Je me suis alors d’abord entraîné chez moi. J’ai ensuite voulu prendre un cours avec Wim Hof, mais la liste d’attente était longue. J’ai donc été coaché par l’un de ses instructeurs, Sébastien Payet, à Chamonix. J’ai ensuite pratiqué la baignade dans le lac Léman, vers Vidy, avec Yvette, une habituée âgée de 80 ans. La première fois que je l’ai vue, j’ai cru qu’elle voulait se suicider. J’ai appris que ça faisait quarante ans qu’elle faisait ça. »

 

Depuis ses débuts, le sportif de l’extrême a ritualisé sa pratique. « Pour l’hiver, je prends toujours avec moi un bonnet de laine, une serviette, un poncho, des chaussons et des gants en néoprène et un thermos de thé ou de bouillon. Je porte mon maillot de bain sur moi et des habits chauds et, une à deux heures avant l’immersion, je ne bois plus de boisson froide. Dans la voiture, pour me rendre sur le lieu de la baignade, je mets le chauffage à fond. Ainsi, l’habitacle est chaud ou rapidement chauffable à mon retour. Pour entrer dans l’eau, afin d’éviter une hydrocution, je me mouille la nuque et je garde toujours la tête hors de l’eau : première règle dans cette discipline. Le temps dans l’eau se fait en fonction de sa température : une minute par degré. Temps durant lequel je ne bouge pas, je garde mes mains sur mes cuisses. »

 

Pour Victor Hugo Docarmo, la sortie de l’eau est le moment le plus important. « En sortant, nous ne ressentons plus le froid. Il faut donc se rhabiller le plus vite possible, dans un ordre précis calculé à l’avance ; chaque seconde compte. Pour finir, une fois rentré à la maison, j’enfile des habits chauds et secs et je bois une boisson chaude. La douche chaude est déconseillée, il est nécessaire de se réchauffer naturellement. Un élément important est que le corps brûle énormément de calories lorsqu’il doit récupérer sa température normale, il est donc important de bien se nourrir. Finalement, le repos avant le prochain bain est important car le corps consomme beaucoup d’énergie avec cette pratique. »

 

S’immerger dans de l’eau froide est une activité qui peut être dangereuse. « Le risque zéro n’existe pas. Se baigner seul est à proscrire et il est important de savoir s’écouter et garder à l’esprit que chaque jour est différent, physiologiquement, nerveusement et énergétiquement. La discipline est donc de mise. »

 

Pour l’adepte, les bienfaits se font ressentir une trentaine de minutes après la baignade. « Après ma première sortie de l’eau froide, j’ai tremblé durant trente minutes, mais il s’est passé quelque chose d’inexplicable en moi. Pas seulement physiquement, mais mentalement. Maintenant, les sensations sont différentes. Je me sens alors plus léger car j’ai fait le vide, je me suis retiré de ce monde durant quelques minutes pour être avec moi-même. En tant que sportif de l’extrême, ces bains m’aident aussi à récupérer à la suite de gros efforts. »

 

Renée : « Je ne suis jamais malade ! »

Renée, Rotzérane originaire de Bex, a 77 ans. L’eau est son élément. Elle se baigne régulièrement depuis plus de 50 ans ; une passion partagée avec un groupe d’amis. « Notre date limite était le 11.11 – 11h11. Puis COVID est arrivé. Puisque tout était fermé, nous avons décidé de continuer. Je n’avais pas l’intention de devenir une givrée, comme certains nous appellent parfois, j’y ai simplement pris goût. » Chaque jour, ou presque, qu’il vente, qu’il pleuve ou même qu’il neige, Renée fait trempette. « Il y a deux hivers, nous avons dû casser la glace pour entrer dans l’eau ! »

 

Baignade de Renée dans un lac au-dessus du col de Grimsel
Baignade de Renée dans un lac au-dessus du col de Grimsel

 

Pas de technique particulière pour Renée. « J’arrive avec des habits chauds, je me déshabille rapidement et je rentre vite dans l’eau, en veillant bien sûr à me mouiller les bras et la nuque préalablement. Si je n’entre pas en moins de trente secondes, je n’y vais plus. Avec mon groupe, nous nageons, nous discutons, nous faisons du bruit, nous nous amusons. En hiver, je reste toutefois là où j’ai mon fond, au cas où. A la sortie, j’enlève mon maillot de bain, je me sèche et me rhabille le plus vite possible, puis je place une bouillotte à hauteur des reins. Après, selon la météo, nous restons encore dehors un moment pour papoter. C’est seulement une vingtaine de minutes après la sortie de l’eau que je ressens le froid. Une fois chez moi, je bois une boisson chaude et je me réchauffe ensuite naturellement. »

 

Pour Renée, cette activité lui procure un bien-être fou. « Ça booste mon système immunitaire. Je ne suis jamais malade ! Et ça me donne une sacrée énergie. Les jours où je ne peux pas me baigner, je prends une douche froide durant au moins deux minutes, voire plus. En somme, une fois que nous avons goûté à l’eau froide, nous devenons complètement accro ! » A la question de savoir si le bain de glace est le secret de la longévité, Renée est catégorique : « Absolument pas ! C’est d’être heureux par soi-même car personne d’autre nous offre notre bonheur, et un à deux verres de vin rouge par jour minimum ! »

 

Mathieu Saubade : l’avis d’un professionnel de la santé

Le Docteur Mathieu Saubade pratique depuis deux ans l’immersion en eau froide. Il se baigne chaque week-end en hiver et termine ses douches par de l’eau glacée durant une à trois minutes. « Il y a de plus en plus d’études scientifiques à ce sujet, mais peu de résultats constatés sur les marqueurs sanguins ou inflammatoires ; les effets sont avant tout subjectifs. »

 

Allan Cant est instructeur de la méthode Wim Hof
Allan Cant est instructeur de la méthode Wim Hof

 

Les bienfaits :

Les adeptes du froid disent se sentir mieux psychiquement après avoir fait trempette, le Docteur Saubade explique qu’à court terme, s’immerger dans de l’eau froide stimule différentes hormones au niveau du cerveau : dopamine, sérotonine, adrénaline et endorphine. « C’est un choc thermique qui produit un effet euphorisant sur le moment et qui peut être anxiolytique. Ça procure donc de la joie, et ça peut devenir addictif. »

 

Des bienfaits physiques sont également relevés. « Une immersion en eau froide stresse le corps. Le système nerveux autonome est activé et la fréquence respiratoire augmente, tout comme la tension artérielle, avec stimulation potentielle du système immunitaire. Nous constatons que les personnes qui pratiquent régulièrement ont moins de rhumes ou d’infections respiratoires », indique de Docteur Saubade avant d’ajouter : « Outre des effets analgésiques et anti-inflammatoires présumés, cette activité semble aussi avoir des effets positifs sur le sommeil, pour s’endormir et pour un sommeil plus réparateur, et sur la récupération musculaire chez les sportifs, avec moins de douleurs ou de crampes constatées. »

 

La méthode Wim Hof :

Wim Hof serait-il un visionnaire ? « Ses théories ne sont pas encore validées scientifiquement. Il a notamment ajouté plusieurs éléments à l’immersion en eau froide. Ces derniers ne sont pas une nécessité car le résultat final semble le même. Toutefois, ses techniques respiratoires et méditatives préparent le corps d’une manière plus adaptée pour une immersion prolongée. Il existe une hypothèse que plus l’immersion est régulière et plus longtemps le corps reste au froid, de manière tolérable, plus les effets seraient importants. Cette information est à prendre avec des pincettes et comporte des risques, surtout l’hypothermie. En somme, la méthode Wim Hof est bonne, mais elle doit être encadrée par un instructeur formé. »

 

Dessin de nels.off
Dessin de nels.off

 

Les risques :

Après avoir énuméré les bienfaits qui, rappelons-le, sont avant tout subjectifs, le Docteur Saubade relève les risques de cette activité. « Le plus grave est l’arythmie cardiaque qui peut entraîner la mort, principalement pour les personnes déjà fragiles du cœur. Il est important, avant de pratiquer, de consulter son médecin et de faire des analyses appropriées. Beaucoup ne savent même pas qu’ils ont un problème. Il existe donc plusieurs contre-indications, entre autres pour les personnes atteintes de certaines maladies cardiovasculaires, pulmonaires, hématologiques, immunologiques, neurologiques ou encore dermatologiques. En prime, les jeunes de moins de 18 ans devraient éviter cette activité car il existe un effet potentiellement indésirable sur leurs cartilages de croissance. L’un des risques est aussi l’hypothermie et elle guette même les habitués… surtout les habitués pour qui le froid n’est plus une sensation désagréable et qui ne vont pas réagir à temps. Pour finir, l’hydrocution. Le choc thermique peut provoquer une perte de connaissance suivie de la noyade. Il ne faut donc pas plonger, mais prendre son temps pour s’immerger ; environ une minute, et si possible sans immerger la tête. »

 

Les conseils :

Voici quelques conseils pour ceux qui, médicalement parlant, peuvent pratiquer cette discipline. « Tout d’abord, ne jamais être seul ! Il est ensuite généralement conseillé de s’immerger au maximum une minute par degré de l’eau. Il n’est pas nécessaire d’exposer la tête, cela provoque une déperdition plus rapide de la chaleur. Il est même utile de couvrir sa tête d’un bonnet ainsi que ses mains et ses pieds avec des gants et des chaussons en néoprène, un isolant thermique, afin d’éviter les engourdissements et les gelures car il s’agit de parties sensibles. Bien que nager ne soit pas déconseillé, cela augmente la dépense de chaleur et fatigue le corps plus rapidement, il est préférable de rester statique ou en léger mouvement. Finalement, la sortie de l’eau est importante. Il faut se sécher et se rhabiller rapidement. Les endorphines dégagées lors de l’immersion coupent la sensation du froid durant une dizaine de minutes après la sortie de l’eau ; rester trop longtemps à l’air libre peut alors provoquer une hypothermie. Par la suite, prendre une douche chaude ou boire une boisson chaude n’est pas obligatoire. Certains, comme moi, ont tendance à trembler après la sortie de l’eau ; ça peut durer environ une heure. C’est une réaction normale qu’il faut néanmoins surveiller afin que ça ne devienne pas une situation problématique. »

 

La fréquence de la pratique, comme celle de l’immersion, ceci afin de bénéficier au mieux de ses bienfaits, est encore étudiée. La régularité est toutefois la clé. « De meilleurs effets sont constatés chez ceux qui se baignent au minimum trois fois par semaine et durant au moins deux minutes par session. Mais il ne s’agit pas seulement du froid, il y a un côté social. De plus, il s’agit d’une action non médicamenteuse. Tout ceci est psychologiquement motivant. Mais il ne faut pas oublier que ça ne convient pas nécessairement à tout le monde. Pour certains, il peut s’agir d’une mauvaise expérience », conclut Mathieu Saubade.

 

Conclusion

Il y a plusieurs éléments à prendre en compte avant, pendant et après l’immersion. Nous constatons que les techniques sont variées. L’essentiel est de s’écouter. Il ne s’agit nullement d’une compétition avec les autres ou avec soi-même. Quant à savoir si cette activité est vraiment bénéfique pour le corps et l’esprit, la réponse est vague. Les effets constatés sont-ils réels ou s’agit-il d’un effet placebo ? A quelle fréquence pratiquer cette activité ou encore combien de temps rester dans l’eau ? Existe-t-il des dangers sur le long terme ? La science ne peut actuellement pas répondre à ces questions. Elle ne peut pas prouver les bienfaits de l’immersion en eau froide, mais elle ne peut également pas prouver que ce n’est pas bénéfique. Il n’y a alors qu’un moyen d’obtenir des réponses : tenter l’expérience !

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

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Rédactrice en chef

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