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Luttons ensemble contre le littering «Déchets», un film qui ne laisse pas indifférent

Kate Amiguet, créatrice de la fondation MART (Mouvement pour les animaux & le respect de la terre) a, dernièrement, sorti un nouveau film documentaire intitulé «Déchets».

 

 

Ce documentaire a pour rôle de sensibiliser la population à la surconsommation mais également lui faire prendre conscience de l’impact des déchets sur notre environnement. En effet, l’homme consomme beaucoup trop, il surconsomme même. Entre les nombreux produits emballés inutilement, des bouteilles d’eau achetées en masse alors que l’eau des robinets en Suisse est excellente, des déchets pas triés ou tout simplement jetés dans la nature, il est temps de se réveiller et d’agir aujourd’hui pour la planète de demain. Faut il encore que les gens prennent conscience que la terre ne leur appartient pas mais cela reste une autre problématique.

 

La réalisation de Kate Amiguet permet de découvrir la complexité du sujet, car il n’est pas si simple de trouver des solutions qui soient cohérentes et applicables sur l’ensemble de la chaîne des déchets. Ainsi, dans ce documentaire, de nombreux témoignages viennent éclairer ce sujet, car «de l’enfant à la ménagère, de l’ouvrier au directeur, nous sommes tous concernés par les déchets», souligne Kate Amiguet.

 

«Déchets», après avoir été diffusé au cinéma d’Aigle le 1er février dernier, a été nominé pour le prix Tournesol au 10e Festival du film vert, il sera diffusé dans plusieurs villes ; des informations sont disponibles sur le site Internet de la Fondation MART. Il est également visible sur www.tvmart.ch sur la chaine écologie. Kate aimerait également que ce film puisse être diffusé au cinéma de Bex dans le courant de l’année.

 

Vingt tonnes de déchets à Noville

La réserve du Vieux-Rhône à Noville fait l’objet de deux nettoyages par an afin d’en nettoyer sa globalité; le prochain rendez-vous est donné au 28 mars, tous les intéressés sont les bienvenus. C’est, bien entendu, la fondation MART, aidée d’une quarantaine de bénévoles, dont quelques enfants, qui s’en charge. En moyenne, 10 à 12 tonnes de déchets, dont des millions de micro déchets, sont ramassées par nettoyage, et, d’année en année, la quantité de ces derniers ne diminue pas. Ils proviennent du Rhône, du Valais, de France et des saletés jetées dans les toilettes et qui terminent dans le lac, sans compter les nombreux déchets coulant au fond du Léman. «Il y a vingt ans on trouvait surtout des bouteilles en verre. Aujourd’hui ce sont principalement des plastiques, des paquets de chips, des mégots de cigarettes, des pets, etc.», constate Kate Amiguet qui effectue des nettoyages depuis environ vingt ans ainsi que depuis une dizaine d’années à Noville. Kate ne baisse pour autant pas les bras: «Ces nettoyages sont valorisants, on se sent utile. C’est l’espèce humaine qui me décourage», ajoute-t-elle. Entre la dilution de responsabilité de l’homme, qui préfère se dire que quelqu’un nettoiera à sa place, notre gouvernement et nos communes qui n’agissent absolument pas, préférant laisser cela à des associations, et le fait que dans des endroits déjà pollués les gens n’hésitent pas à polluer d’avantage, la solution parfaite n’existe pas. Il faut s’acharner encore et encore, et, surtout, ne rien lâcher car il ne tient qu’à chacun d’entre nous de faire un effort pour qu’ensemble on arrive à un résultat car il fut un temps où la Suisse était un exemple en matière de propreté.

 

La question du tri

Dans son film, Kate Amiguet n’aborde pas que la question du littering (abandon de déchets dans la nature) mais aussi le sujet du tri. On parle de tri, c’est bien, mais tout commence à l’achat d’un produit où certaines questions doivent se poser, comme, par exemple: est-il réellement nécessaire que j’achète tel ou tel produit? En effet, la réduction de consommation amène, bien évidemment, à la réduction de déchets. Il est également souhaité de favoriser l’achat de marchandises non emballées dans du plastique. Le plastique a une durée de vie comprise entre 100 et 1000 ans, contre trois mois pour le papier. Sans oublier que chaque seconde, 16 000 sacs en plastique sont distribués. Seulement 5% du plastique utilisé dans le monde est recyclé et il n’existe aucune usine de revalorisation du plastique en Suisse: cela fait réfléchir…

 

De ce fait, la presque totalité du plastique utilisé en Suisse finit brûlé, comme une grande quantité d’autres déchets que la Satom, par exemple, fait partir en fumée. Cela paraît anodin mais de nombreuses matières, en brûlant, produisent des résidus contaminés qui doivent être confinés dans des décharges contrôlées. Des raisons nécessaires donc pour trier les déchets correctement, sans quoi, un jour, la totalité du sous-sol de notre planète ne sera constitué que de décharges.

 

Et comme le dit si bien une fillette qui ramasse des saletés dans la nature à la fin du documentaire de Kate Amiguet, une conclusion d’ailleurs émouvante, il n’y a pas de petits déchets au niveau environnemental.

Informations

Pour se procurer le DVD ou pour participer aux nettoyages:
www.mart.ch
kate@mart.ch
Festival du Film Vert :
www.festivaldufilmvert.ch

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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