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Cuisinez autrement

Depuis quelques années, le four ou gril solaire fait parler de lui. Cependant, ce n’est pas une invention récente car le premier four solaire à vu le jour en 1767 et à été construit par Horace Bénédict de Saussure. Longtemps aux oubliettes, cette invention devient aujourd’hui de plus en plus commercialisée. Le Bellerin Yves Ronchetti a d’ailleurs créé ses propres grils solaires qu’il commercialise dans la région mais aussi à Genève.

 

Four solaire
Four solaire

 

Découverte d’une passion

Yves Ronchetti arrive à Bex en 1995 et exerce la profession de berger. En 2005, il rejoint l’association pour les énergies renouvelables ADER. Un an plus tard, lors d’une séance annuelle, il fait la connaissance de Michaël Gotz, une rencontre qui va beaucoup lui apporter. En effet, Michaël Gotz tenait un centre neuchâtelois de cuisine solaire. Ce dernier présenta son activité à Yves qui eut un coup de cœur. Il l’accompagna donc quelque temps bénévolement lors de manifestations afin de présenter ces fours. Michaël Gotz s’est ensuite fait engager dans une ONG en Espagne, mais il ne souhaitait pas abandonner totalement son projet. Il donna donc son matériel à ses successeurs. C’est ainsi qu’Yves Ronchetti et Alain Cabit ont continué de développer cette activité. En un premier temps, ils ouvrirent un magasin à la gare de Genève, et, en 2008, ils montèrent l’association Solemyo. Depuis mai 2011, Yves fait des démonstrations à la gare de Bex. «Actuellement je ne vis pas de ma passion, même si c’est mon souhait de pouvoir la développer. J’aimerais sensibiliser les gens à l’énergie solaire, à l’importance du soleil que l’on a tendance à oublier», note-t-il. «J’ai toujours voulu percer dans l’écologie. J’avais d’ailleurs réalisé le projet d’un triporteur avec New Bike à Bex, afin de collecter et trier les déchets à l’aide d’un vélo électrique et d’une remorque à l’arrière. Une association du nom d’Ecologistique (cuisine solaire et mobilité douce) avait été montée en 2009. Mais cela n’a pas pu voir le jour à cause des coûts d’homologation», confie-t-il.

 

En bois ou en aluminium

Au maximum de la journée, le soleil donne 1000 watts sur la terre au m2. On ne brûle pas, mais on bronze. Le but est de ramener ces 1000 watts sur une surface d’environ 1 m 10 afin de pouvoir y faire cuire des aliments. Yves Ronchetti propose deux systèmes bien différents mais à la même utilité, et disponibles dans différentes tailles. Ces deux systèmes ne sont pas démontables, même si c’est actuellement en projet, en revanche, celui en bois est pliable.

 

En aluminium:

Cette structure légère et plus commode, en aluminium  traité avec de la céramique pour une meilleure réflexion, contient une superficie de captage de 20 cm de diamètre sur laquelle tous les rayons du soleil sont concentrés. Cette surface reçoit en moyenne 700 watts, il y a un peu de perte mais ça chauffe. Cela permet de cuire aisément quatre steaks. Sa cuisson peut atteindre les 200° mais il faudra compter une fois et demie de plus de temps de cuisson qu’avec un engin traditionnel. Le poids du gril est de dix kilos et son coût est d’environ Fr. 380.- selon son format.

 

En bois:

Ce système, totalement différent du précédent, est en bois isolé à la laine de mouton et pourvu d’un double vitrage à l’avant. Sa superficie de captage est d’un 1/2m2 et sa cuisson peut atteindre les 160°. Pour ce faire il faudra se régler exactement en face du soleil. Dans le cas contraire, il est possible de cuire ses aliments à basse température. Il faudra compter le double du temps de cuisson habituel, mais son avantage c’est que les aliments ne peuvent pas brûler, contrairement à l’autre système. Cet appareil agit comme un four où l’on pourrait laisser cuire ses gâteaux et autres. Ce gril pèse huit kilos et coûte environ Fr. 300.- selon son format.

Informations

Barbecues – fours – séchoirs solaires
Vente et location
Yves Ronchetti
077 451 72 94
Ecologistic42@gmail.com

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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