Après la victoire de la Bellerine Vera Marozava l’an dernier au concours de Miss Vaud-Fribourg, cette année c’est une Aiglonne qui se qualifie pour la finale d’un autre concours, celui de Miss et Mister Suisse francophone. Ces deux concours sont sous la houlette de Ferdi Amedoski, directeur, chorégraphe et coach. Autant dire que dans le Chablais se cachent de nombreuses perles.
Une première édition
Constituée de septante-cinq Etats et gouvernements membres, la francophonie constitue le seul ensemble linguistique et culturel du XXIe siècle capable de concurrencer l’hégémonie culturelle du monde anglo-saxon. Communauté d’intérêts forte, la francophonie fédère 870 millions d’individus autour d’un puissant projet de promotion et d’identité culturelle, franchissant ainsi largement les seules frontières de la politique mondiale. En tant que projet culturel, les organisateurs du concours souhaitent ainsi porter la parole de la culture francophone en réalisant un maximum de projets culturels et humanitaires. «Chaque année, les finalistes seront parrains et marraines d’une association suisse en vue de les aider en leur apportant une visibilité maximale», précise Ferdi Amedoski. Cette première édition a débuté en octobre dernier où quarante-quatre candidats ont été sélectionnés. Ils ont défilé lors d’une promo tour au Black Pearl le 8 décembre, avant de participer à la demi-finale le 17 décembre au Casino de Montreux, lieu qui accueillera d’ailleurs la finale. Le suspense est à son comble, il faudra attendre le 28 avril pour connaître le nom des grands gagnants. Vainqueurs qui seront sélectionnées pour l’élection de Miss et Mister francophone international. D’ici là, les finalistes défileront lors de promos tours entre Sion, Lausanne et Neuchâtel, ainsi qu’au Casino de Montreux, le 23 février. Du côté de la présentation, rien n’est laissé au hasard. O’Boutique à Montreux collabore pour les habits, Malika make-up Artist pour le maquillage et Eres pour les bijoux sans oublier la coiffure par New Sight Studio. L’événement est entièrement couvert par la photographe Chloé Lambert et diffusé sur TVM3 lors d’une émission hebdomadaire.
Une finaliste pleine de charme
Elles étaient vingt-deux candidates, elles ne sont plus que quatorze à concourir pour l’élection de Miss Suisse francophone dont la ravissante aiglonne Tania Rizzo. Cette candidate, âgée de 19 ans, originaire de Sicile, suit un apprentissage d’employée de commerce. En 2010 à Lausanne, elle mit un premier pas dans le monde des élections de Miss en participant à Miss Italia Nelmondo, où elle ne fut pas qualifiée. «J’ai toujours aimé ce qui a trait au défilé, et, en voyant sur Facebook ce concours, je m’y suis inscrite. La Suisse n’offre que peu d’opportunité dans ce milieu», confie-t-elle. Aujourd’hui finaliste, Tania reste tout de même modeste. «J’étais stressée lors de la demi-finale, notamment au dernier moment avant de défiler, mais, une fois lancée, j’étais bien dedans. Je n’imaginais toutefois pas être sélectionnée mais gagner de l’expérience, d’ailleurs il ne suffit pas d’une victoire pour que cela nous ouvre des portes.» «C’est une très belle aventure à vivre et il y a, contrairement à ce que l’on pourrait croire, une bonne entente et entraide entre les candidats, cela dû à Ferdi, qui se montre très chaleureux.» Soutenue par sa famille et ses amis, la candidate s’entraîne dur pour gagner. «Je stresse tout de même pour la question que le jury nous posera à la finale. Cela peut être n’importe quoi.» Aimant les nouvelles expériences, Tania ne devrait pas manquer d’étonner le jury.
Tania Rizzo, en lice pour l’élection de Miss Suisse francophone, pourrait se voir réaliser un très beau parcours et peut-être même atteindre son souhait de concourir pour Miss Suisse. «Je garde la tête sur les épaules et fais passer mes études d’abord. Quel que soit le résultat c’est que ça devait arriver, il n’y a que du positif», conclut-elle joliment.