Après un été caniculaire, les températures baissent, le soleil se couche plus rapidement et les couleurs de la nature s’embrasent : l’automne s’installe. Pour nos animaux de compagnie, il est l’heure de penser à leur mue, mais aussi à leur sécurité la nuit. L’occasion également de parler de la nutrition, plus précisément des carences et des aliments toxiques. Florence Calès, vétérinaire et directrice du cabinet du Molage à Aigle, fait le point avec nous sur cette saison.

L’importance du toilettage pour une mue au poil
Certains animaux perdent leurs poils toute l’année, comme les chats d’intérieur, les chiens qui sortent peu ou certaines races. Dans ce sens, le caniche, le havanais et le yorkshire-terrier, bien qu’ils ne perdent quasiment pas de poils, ont besoin d’un brossage régulier, car leur pelage pousse constamment. Pour beaucoup d’autres, la mue intervient deux fois par année, à savoir au printemps pour se délester du pelage d’hiver (plus dense) pour affronter la hausse des températures et en automne pour se protéger du froid à venir. Le cycle de chute et de repousse dure jusqu’à six ou sept semaines et peut être influencé par la race (avec un sous poil très développé, par exemple), la nutrition, des problèmes de santé ou encore par les hormones, comme des problèmes liés à la thyroïde.
Le secret d’une mue réussie est lié à un brossage régulier afin de favoriser la croissance du nouveau pelage. En prime, cela permet de retirer l’accumulation des petites bactéries ou champignons qui se logent dans le poil et qui sont toxiques en cas d’ingestion et d’éviter l’obstruction de l’estomac/des intestins liée à une accumulation de poils dans le système digestif. « Cette obstruction s’appelle un trichobézoard et il est courant chez les chats ainsi que chez les NAC (nouveaux animaux de compagnie qui incluent principalement les rongeurs, les reptiles, les oiseaux, les amphibiens et les poissons) », précise Florence Calès.
En plus des bénéfices sur la santé, le brossage permet de créer du lien avec son animal, pour autant qu’il ait été habitué à cette pratique dès son plus jeune âge. Certains animaux ne se laissent pas faire. Des nœuds se créent alors dans leurs poils et empêchent la peau de respirer, favorisent les infections cutanées et peuvent abriter des parasites comme des puces et des tiques. Sans oublier l’inconfort, voire les douleurs, bien évidemment. « Nous sommes parfois amenés à devoir endormir des animaux pour les tondre afin d’ôter les nœuds. »
Il existe différents types de brosses et certaines retirent les poils plus en profondeur que d’autres. Citons par exemple la FURminator. Florence Calès nous met toutefois en garde concernant ce modèle à utiliser avec précaution. « Un abus de brossage ou si la pression exercée est trop forte, cela peut faire des trous dans le pelage. Par ailleurs, selon la race, il faudrait l’utiliser seulement deux fois par mois et alterner avec une brosse plus légère.
Le brossage peut être complété par des soins annexes pour rendre le poil plus doux, brillant et plus facile à démêler. « Il est possible de faire une cure avec les pipettes Essential 6 de Dermoscent. Un traitement utile pour les chats qui ne peuvent plus faire leur toilette à cause de l’arthrose, de la prise de médicament ou qui ne mangent ou ne boivent pas suffisamment. Il existe d’autres formats que les pipettes, comme les mousses sans rinçage ou encore les shampoings (à éviter pour le chat) ». Petite aparté sur la valorisation des poils de nos compagnons. Ils peuvent servir pour la fabrication de vêtements, notamment les poils longs comme ceux du Samoyède, pour la réalisation d’engrais et pour protéger les plantes s’ils sont déposés au pied des cultures (ils repoussent certains nuisibles, comme les limaces). Dans le même esprit, beaucoup de propriétaires de chiens pensent aider les oiseaux qui construisent leur nid en étalant de la fourrure à l’extérieur. Toutefois cela peut avoir de graves conséquences. Les insecticides contenus dans les antiparasitaires, les résidus de shampoings, de médicaments et d’autres produits de soins de la peau qui se trouvent dans les poils représentent des dangers considérables pouvant entraîner la mort des oisillons. D’autre part, les poils longs peuvent devenir des pièges dans lesquels les oiseaux s’emmêlent, se blessent ou s’étranglent.
Après un été caniculaire, les températures baissent, le soleil se couche plus rapidement et les couleurs de la nature s’embrasent : l’automne s’installe. Pour nos animaux de compagnie, il est l’heure de penser à leur mue, mais aussi à leur sécurité la nuit. L’occasion également de parler de la nutrition, plus précisément des carences et des aliments toxiques. Florence Calès, vétérinaire et directrice du cabinet du Molage à Aigle, fait le point avec nous sur cette saison.
L’importance du toilettage pour une mue au poil
Certains animaux perdent leurs poils toute l’année, comme les chats d’intérieur, les chiens qui sortent peu ou certaines races. Dans ce sens, le caniche, le havanais et le yorkshire-terrier, bien qu’ils ne perdent quasiment pas de poils, ont besoin d’un brossage régulier, car leur pelage pousse constamment. Pour beaucoup d’autres, la mue intervient deux fois par année, à savoir au printemps pour se délester du pelage d’hiver (plus dense) pour affronter la hausse des températures et en automne pour se protéger du froid à venir. Le cycle de chute et de repousse dure jusqu’à six ou sept semaines et peut être influencé par la race (avec un sous poil très développé, par exemple), la nutrition, des problèmes de santé ou encore par les hormones, comme des problèmes liés à la thyroïde.
Le secret d’une mue réussie est lié à un brossage régulier afin de favoriser la croissance du nouveau pelage. En prime, cela permet de retirer l’accumulation des petites bactéries ou champignons qui se logent dans le poil et qui sont toxiques en cas d’ingestion et d’éviter l’obstruction de l’estomac/des intestins liée à une accumulation de poils dans le système digestif. « Cette obstruction s’appelle un trichobézoard et il est courant chez les chats ainsi que chez les NAC (nouveaux animaux de compagnie qui incluent principalement les rongeurs, les reptiles, les oiseaux, les amphibiens et les poissons) », précise Florence Calès.
En plus des bénéfices sur la santé, le brossage permet de créer du lien avec son animal, pour autant qu’il ait été habitué à cette pratique dès son plus jeune âge. Certains animaux ne se laissent pas faire. Des nœuds se créent alors dans leurs poils et empêchent la peau de respirer, favorisent les infections cutanées et peuvent abriter des parasites comme des puces et des tiques. Sans oublier l’inconfort, voire les douleurs, bien évidemment. « Nous sommes parfois amenés à devoir endormir des animaux pour les tondre afin d’ôter les nœuds. »
Il existe différents types de brosses et certaines retirent les poils plus en profondeur que d’autres. Citons par exemple la FURminator. Florence Calès nous met toutefois en garde concernant ce modèle à utiliser avec précaution. « Un abus de brossage ou si la pression exercée est trop forte, cela peut faire des trous dans le pelage. Par ailleurs, selon la race, il faudrait l’utiliser seulement deux fois par mois et alterner avec une brosse plus légère.

Le brossage peut être complété par des soins annexes pour rendre le poil plus doux, brillant et plus facile à démêler. « Il est possible de faire une cure avec les pipettes Essential 6 de Dermoscent. Un traitement utile pour les chats qui ne peuvent plus faire leur toilette à cause de l’arthrose, de la prise de médicament ou qui ne mangent ou ne boivent pas suffisamment. Il existe d’autres formats que les pipettes, comme les mousses sans rinçage ou encore les shampoings (à éviter pour le chat) ». Petite aparté sur la valorisation des poils de nos compagnons. Ils peuvent servir pour la fabrication de vêtements, notamment les poils longs comme ceux du Samoyède, pour la réalisation d’engrais et pour protéger les plantes s’ils sont déposés au pied des cultures (ils repoussent certains nuisibles, comme les limaces). Dans le même esprit, beaucoup de propriétaires de chiens pensent aider les oiseaux qui construisent leur nid en étalant de la fourrure à l’extérieur. Toutefois cela peut avoir de graves conséquences. Les insecticides contenus dans les antiparasitaires, les résidus de shampoings, de médicaments et d’autres produits de soins de la peau qui se trouvent dans les poils représentent des dangers considérables pouvant entraîner la mort des oisillons. D’autre part, les poils longs peuvent devenir des pièges dans lesquels les oiseaux s’emmêlent, se blessent ou s’étranglent.
Une bonne nutrition pour une bonne santé
L’hygiène alimentaire est essentielle, mais il n’est pas toujours évident de s’en sortir et de trouver la meilleure solution pour ses animaux, tant le choix est grand. Croquettes, BARF (acronyme anglais de Biologically Appropriate Raw Food, soit « nourriture crue biologiquement appropriée »), cuisine ménagère ou même vegan, les options ne manquent pas et chacune à ses défenseurs comme ses détracteurs.
Il n’existe pas une solution parfaite, même avec des produits de qualité. Comme chez les humains, les animaux souffrent de carences toujours plus importantes avec l’âge, mais aussi en raison de l’appauvrissement des sols, des pollutions et pesticides et des aliments transformés. Entrent également en compte des maladies et d’autres problèmes de santé qui peuvent réduire les apports dont l’organisme a besoin.
Parmi les déficits les plus importants, on retrouve les Oméga 3, le magnésium et la vitamine D. « Pour cette dernière, chez l’humain, elle est synthétisée par la peau sous l’effet des UVB, puis activée par le foie et les reins. Chez le chat et le chien, cette voie cutanée est quasi inexistante. Ils dépendent alors entièrement de l’apport alimentaire », explique la vétérinaire avant d’ajouter : « La vitamine D est particulièrement importante pour réguler le calcium et le phosphore, donc la santé osseuse. Et elle influence l’immunité, la fonction musculaire, et probablement certaines maladies chroniques ».
Ainsi, en cas de carence en vitamine D, chez les jeunes animaux on peut constater un retard de croissance et des os déformés, tandis que chez les adultes cela se traduit par une faiblesse musculaire, des troubles osseux et parfois cardiaques. « Des études suggèrent un lien entre vitamine D basse et des pronostics plus sombres dans certaines maladies cardiaques, rénales ou encore digestives. »
Une alimentation mal équilibrée provoque donc des carences. « Les croquettes haut de gamme font l’objet d’analyses après la cuisson, afin de garantir un apport complet en nutriments. A l’inverse, ce contrôle n’est pas systématiquement réalisé pour les autres gammes : il est donc difficile de savoir ce qu’il reste réellement après la cuisson. » Outre les croquettes, il y a l’alimentation ménagère ou BARF. « Deux options qui sont bonnes, mais qui ne devraient jamais être données aux chiots ou aux chatons, car leurs exigences nutritionnelles durant leur croissance sont élevées. Ces types d’alimentation peuvent faire beaucoup de dégâts s’ils ne sont pas parfaitement maîtrisés. Idem pour les adultes, je conseille d’en parler avec un vétérinaire nutritionniste afin d’établir un plan cohérent et sans risque. N’oublions pas que les chiens ont besoin de protéines et de gras et que les chats sont des carnivores stricts. L’alimentation vegan n’a donc aucun sens et peut s’avérer dangereuse ». Il faut garder en tête que chaque animal a des exigences spécifiques selon sa race, son mode de vie, son taux d’activités, etc. Il est également bon de préciser l’importance d’un bon équilibre alimentaire, notamment durant les périodes des mues où les apports en minéraux, vitamines et nutriments doivent être renforcés.
Même en favorisant les meilleurs produits, dans bien des cas, l’alimentation ne suffit pas. Que faire ? Florence Calès suggère en premier lieu de réaliser un bilan sanguin – à répéter à chaque étape de la vie de son animal – afin d’identifier les nutriments qui font défaut, plutôt que de supplémenter à l’aveugle. Par exemple, l’excès de vitamine D est toxique ; elle provoque la calcification des organes. « Il est ensuite possible de donner des compléments minéraux vitaminés quotidiennement. Attention toutefois de ne jamais donner uniquement de la vitamine D. Elle doit être couplée à de la vitamine K2 (souvent absente de l’alimentation ménagère) qui redirige le calcium au bon endroit (dans les os et les dents) et évite ainsi qu’il se dépose dans les tissus mous (vaisseaux sanguins, reins). Par ailleurs, la vitamine K2 a pour bénéfice d’activer d’autres protéines comme l’ostéocalcine qui fixe le calcium dans l’os et la MGP (Matrix Gla Protein) qui empêche les dépôts calcaires dans les artères.
Avant de clore ce chapitre sur l’alimentation, voici un petit rappel concernant quelques aliments qui peuvent s’avérer dangereux pour nos compagnons : raisin et raisin sec (notamment pour les chiens) ; oignon, ail et poireau qui détruisent les globules rouges, le xylitol (édulcorant) qui provoque de l’hypoglycémie sévère chez le chien et une hépatite possible ; la pomme de terre crue qui peut engendrer des troubles nerveux dans les cas les plus graves ; l’avocat qui cause des troubles digestifs ; le chocolat dont la théobromine est un stimulant cardiaque et neveux ; les produits laitiers qui, bien que non toxiques, sont souvent mal digérés chez les adultes ainsi que chez les chats. Quant aux plantes d’intérieur, il est plus sûr de toutes les considérer comme étant toxiques. Nous pouvons en relever certaines : muguet, tulipe, laurier-rose, digitale entraînent des intoxications cardiaques chez le chien ; le lys, lui, engendre une insuffisance rénale aiguë chez le chat. Le site internet Quatre Pattes partage une liste des aliments et plantes toxiques pour les animaux domestiques. « Beaucoup pensent que les animaux savent ce qui est bon pour eux — c’est faux. L’odorat ne protège pas toujours, et certains aliments ou plantes sont appétents malgré leur toxicité », relève Florence Calès, qui explique avoir déjà constaté des cas d’intoxications chez des chats ou des chiens de chasse ayant mangé des rongeurs eux-mêmes empoisonnés à la mort-aux-rats.

Prévenir les accidents avec une meilleure visibilité
Les animaux sont à la même enseigne que les humains en termes de visibilité la nuit. En automne, les campagnes d’affichage sur les routes nous rappellent l’importance d’adopter des tenues adaptées pour assurer sa sécurité dans l’obscurité. De nombreuses solutions existent aussi pour nos compagnons : colliers, laisses, harnais, gilets à LED ou avec des bandes réfléchissantes. Il existe également des jouets lumineux.
Les chats qui sortent peuvent quant à eux être équipés de colliers à fermeture de sécurité (anti-étranglement). Ils peuvent être lumineux ou, encore mieux, à bandes réfléchissantes ; un atout en journée pour les oiseaux. « Il faut cependant éviter les grelots au cou qui peuvent entraîner une surdité », conseille Florence Calès.
Ces équipements sauvent des vies. En plus de pouvoir garder un œil sur les animaux dans l’obscurité, ils préviennent les accidents de la route et permettent de se faire repérer par la faune sauvage. Certains modèles sont rechargeables par USB et offrent différentes options d’éclairage (continu ou clignotant). Finalement, les propriétaires peuvent accroître la sécurité en s’équipant d’une lampe frontale ou d’une lampe torche, des éléments également utiles pour anticiper les obstacles.
L’hygiène alimentaire est essentielle, mais il n’est pas toujours évident de s’en sortir et de trouver la meilleure solution pour ses animaux, tant le choix est grand. Croquettes, BARF (acronyme anglais de Biologically Appropriate Raw Food, soit « nourriture crue biologiquement appropriée »), cuisine ménagère ou même vegan, les options ne manquent pas et chacune à ses défenseurs comme ses détracteurs.
Il n’existe pas une solution parfaite, même avec des produits de qualité. Comme chez les humains, les animaux souffrent de carences toujours plus importantes avec l’âge, mais aussi en raison de l’appauvrissement des sols, des pollutions et pesticides et des aliments transformés. Entrent également en compte des maladies et d’autres problèmes de santé qui peuvent réduire les apports dont l’organisme a besoin.
Parmi les déficits les plus importants, on retrouve les Oméga 3, le magnésium et la vitamine D. « Pour cette dernière, chez l’humain, elle est synthétisée par la peau sous l’effet des UVB, puis activée par le foie et les reins. Chez le chat et le chien, cette voie cutanée est quasi inexistante. Ils dépendent alors entièrement de l’apport alimentaire », explique la vétérinaire avant d’ajouter : « La vitamine D est particulièrement importante pour réguler le calcium et le phosphore, donc la santé osseuse. Et elle influence l’immunité, la fonction musculaire, et probablement certaines maladies chroniques ».
Ainsi, en cas de carence en vitamine D, chez les jeunes animaux on peut constater un retard de croissance et des os déformés, tandis que chez les adultes cela se traduit par une faiblesse musculaire, des troubles osseux et parfois cardiaques. « Des études suggèrent un lien entre vitamine D basse et des pronostics plus sombres dans certaines maladies cardiaques, rénales ou encore digestives. »
Une alimentation mal équilibrée provoque donc des carences. « Les croquettes haut de gamme font l’objet d’analyses après la cuisson, afin de garantir un apport complet en nutriments. A l’inverse, ce contrôle n’est pas systématiquement réalisé pour les autres gammes : il est donc difficile de savoir ce qu’il reste réellement après la cuisson. » Outre les croquettes, il y a l’alimentation ménagère ou BARF. « Deux options qui sont bonnes, mais qui ne devraient jamais être données aux chiots ou aux chatons, car leurs exigences nutritionnelles durant leur croissance sont élevées. Ces types d’alimentation peuvent faire beaucoup de dégâts s’ils ne sont pas parfaitement maîtrisés. Idem pour les adultes, je conseille d’en parler avec un vétérinaire nutritionniste afin d’établir un plan cohérent et sans risque. N’oublions pas que les chiens ont besoin de protéines et de gras et que les chats sont des carnivores stricts. L’alimentation vegan n’a donc aucun sens et peut s’avérer dangereuse ». Il faut garder en tête que chaque animal a des exigences spécifiques selon sa race, son mode de vie, son taux d’activités, etc. Il est également bon de préciser l’importance d’un bon équilibre alimentaire, notamment durant les périodes des mues où les apports en minéraux, vitamines et nutriments doivent être renforcés.
Même en favorisant les meilleurs produits, dans bien des cas, l’alimentation ne suffit pas. Que faire ? Florence Calès suggère en premier lieu de réaliser un bilan sanguin – à répéter à chaque étape de la vie de son animal – afin d’identifier les nutriments qui font défaut, plutôt que de supplémenter à l’aveugle. Par exemple, l’excès de vitamine D est toxique ; elle provoque la calcification des organes. « Il est ensuite possible de donner des compléments minéraux vitaminés quotidiennement. Attention toutefois de ne jamais donner uniquement de la vitamine D. Elle doit être couplée à de la vitamine K2 (souvent absente de l’alimentation ménagère) qui redirige le calcium au bon endroit (dans les os et les dents) et évite ainsi qu’il se dépose dans les tissus mous (vaisseaux sanguins, reins). Par ailleurs, la vitamine K2 a pour bénéfice d’activer d’autres protéines comme l’ostéocalcine qui fixe le calcium dans l’os et la MGP (Matrix Gla Protein) qui empêche les dépôts calcaires dans les artères.
Avant de clore ce chapitre sur l’alimentation, voici un petit rappel concernant quelques aliments qui peuvent s’avérer dangereux pour nos compagnons : raisin et raisin sec (notamment pour les chiens) ; oignon, ail et poireau qui détruisent les globules rouges, le xylitol (édulcorant) qui provoque de l’hypoglycémie sévère chez le chien et une hépatite possible ; la pomme de terre crue qui peut engendrer des troubles nerveux dans les cas les plus graves ; l’avocat qui cause des troubles digestifs ; le chocolat dont la théobromine est un stimulant cardiaque et neveux ; les produits laitiers qui, bien que non toxiques, sont souvent mal digérés chez les adultes ainsi que chez les chats. Quant aux plantes d’intérieur, il est plus sûr de toutes les considérer comme étant toxiques. Nous pouvons en relever certaines : muguet, tulipe, laurier-rose, digitale entraînent des intoxications cardiaques chez le chien ; le lys, lui, engendre une insuffisance rénale aiguë chez le chat. Le site internet Quatre Pattes partage une liste des aliments et plantes toxiques pour les animaux domestiques. « Beaucoup pensent que les animaux savent ce qui est bon pour eux — c’est faux. L’odorat ne protège pas toujours, et certains aliments ou plantes sont appétents malgré leur toxicité », relève Florence Calès, qui explique avoir déjà constaté des cas d’intoxications chez des chats ou des chiens de chasse ayant mangé des rongeurs eux-mêmes empoisonnés à la mort-aux-rats.
Prévenir les accidents avec une meilleure visibilité
Les animaux sont à la même enseigne que les humains en termes de visibilité la nuit. En automne, les campagnes d’affichage sur les routes nous rappellent l’importance d’adopter des tenues adaptées pour assurer sa sécurité dans l’obscurité. De nombreuses solutions existent aussi pour nos compagnons : colliers, laisses, harnais, gilets à LED ou avec des bandes réfléchissantes. Il existe également des jouets lumineux.
Les chats qui sortent peuvent quant à eux être équipés de colliers à fermeture de sécurité (anti-étranglement). Ils peuvent être lumineux ou, encore mieux, à bandes réfléchissantes ; un atout en journée pour les oiseaux. « Il faut cependant éviter les grelots au cou qui peuvent entraîner une surdité », conseille Florence Calès.
Ces équipements sauvent des vies. En plus de pouvoir garder un œil sur les animaux dans l’obscurité, ils préviennent les accidents de la route et permettent de se faire repérer par la faune sauvage. Certains modèles sont rechargeables par USB et offrent différentes options d’éclairage (continu ou clignotant). Finalement, les propriétaires peuvent accroître la sécurité en s’équipant d’une lampe frontale ou d’une lampe torche, des éléments également utiles pour anticiper les obstacles.
- Photos : Séverine Combremont et Pixabay