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Après 17 ans à la Commune d’Aigle, Corinne Moesching passe le flambeau

Depuis le 1er juillet 2008, Corinne Moesching œuvre pour la Municipalité d’Aigle en qualité de déléguée à la communication et à la culture. Après 17 ans d’engagement, elle prend sa retraite. Deux nouvelles figures prennent le relais : Emma Raposo pour la communication et Malena Sardi pour la culture.

 

Corinne Moesching tire sa révérence après 17 ans au service de la commune d’Aigle
Corinne Moesching tire sa révérence après 17 ans au service de la commune d’Aigle

 

Vers une communication modernisée

Trente ans après avoir débuté le journalisme, Corinne Moesching a rejoint la Municipalité d’Aigle. D’abord engagée à 40%, son taux de travail a doublé au fil des années. Durant près de deux décennies, elle n’a pas chômé, créant entièrement le poste de déléguée à la communication. « Tout n’a pas coulé de source et lorsque je constate que deux personnes me remplacent, je pense que je n’ai pas démérité », relève-t-elle. Emma Raposo, qui lui succède dorénavant pour ce poste, confirme l’engagement sans faille de sa prédécesseuse. « Il y a de nombreux éléments qui nous échappent d’un point de vue extérieur. Corinne Moesching se chargeait des communiqués de presse, des spots radio, de la retranscription des décisions de la Municipalité, des mises à jour du site internet, de l’organisation de conférences de presse, de la publication du journal communal, sans oublier sa collaboration avec tous les départements. Elle a fait preuve d’un grand sens de l’organisation, de créativité et d’une capacité à jongler avec une multitude de tâches. Son organisation roule du feu de Dieu. Je vais essayer de perpétuer son héritage du mieux que je le peux. » En somme, il s’agit d’un travail qui exige une gestion rigoureuse. A cela s’ajoute une certaine ténacité pour notamment mettre en avant des projets qui s’étalent souvent sur le moyen ou le long terme. « On désire communiquer un résultat au public. A la place, on doit le fractionner en plusieurs épisodes », explique Corinne Moesching.

 

Aujourd’hui, bien que des bases solides soient posées, ce domaine doit évoluer. « Une analyse des besoins a été réalisée et le constat indique que les éléments mis en place sont bons, mais ils méritent d’être affinés à la réalité actuelle. Il faut préciser que depuis le début de mes fonctions, la population a augmenté de 28%. Actuellement, Aigle compte plus de 11’000 habitants. Nous devons repenser notre image à l’échelle d’une ville. Il y a un fort potentiel de développement sur les réseaux sociaux et les formats visuels (images et vidéos). Qu’en est-il de notre logo, du nom de nos armoiries, de nos manières de nous présenter ? », questionne Corinne Moesching. Des enjeux qu’Emma Raposo, engagée à 80 %, devra désormais gérer.

 

Après des études en science politique et en direction artistique en publicité, Emma Raposo, Aiglonne d’origine, a travaillé dix ans en mandats indépendants dans le graphisme, la rédaction web et la critique de cinéma et de séries. Aujourd’hui, elle se consacre entièrement à son nouveau poste de déléguée à la communication. « Ce volet dispose d’un socle solide, à l’image d’un tronc d’arbre depuis lequel les branches peuvent désormais se développer. L’identité de la ville d’Aigle doit être posée ; nous devons trouver notre ADN. La refonte de notre identité visuelle est une priorité. Est-ce qu’un taux à 80% sera suffisant, l’avenir nous le dira. »

 

Continuité et innovation dans la culture

En 17 ans, Corinne Moesching a dû trouver un équilibre entre la communication et la culture. Deux rôles qu’elle a joués avec brio. « L’art et la vie sont deux domaines qui s’enrichissent mutuellement », confie-t-elle. Son intérêt pour la littérature, la peinture, le cinéma et la musique va bien évidemment la suivre dans sa nouvelle vie de retraitée. « La culture continuera de me nourrir. Je me réjouis toutefois de changer de rythme, je vais avoir le temps de prendre soin de moi. » A la question de savoir quel événement l’a marquée durant sa carrière à la Ville d’Aigle, elle répond sans hésiter l’ouverture de l’Espace Graffenried en 2018. « J’ai participé à son éclosion, et voir sa notoriété grandir et s’ancrer dans la vie culturelle aiglonne me procure une grande satisfaction. »

 

De g. à d. : Malena Sardi, Corinne Moesching et Emma Raposo
De g. à d. : Malena Sardi, Corinne Moesching et Emma Raposo

 

Lors d’une interview accordée en 2021, Corinne Moesching estimait qu’il y avait encore du chemin à faire pour valoriser la culture à Aigle. Un axe d’amélioration toujours d’actualité. « Le projet de l’Espace Evénements des Glariers est toujours en suspens. A contrario, le parc Monséjour vient de s’ouvrir au public. C’est un magnifique écrin en extérieur et la construction du kiosque permettra de s’y arrêter, mais aussi et surtout d’organiser des événements en plus du festival Côté Jardin du théâtre WAOUW. Concerts, spectacles et bien d’autres activités pourront y voir le jour. De petite jauge, certes, mais avec beaucoup de convivialité. » Pour Malena Sardi, qui reprend le poste de déléguée à la culture à 60%, il va sans dire que ce parc est un véritable atout permettant de rassembler et de créer des liens. « Organiser des événements qui sortent des murs facilite la participation des habitants. Il faut donc continuer dans cette voie et travailler aussi avec les espaces publics. » Elle ne manque pas de relever l’importance de poursuivre le soutien des associations et des sociétés qui font rayonner la région par leurs actions.

 

Malena Sardi, musicienne compositrice, diplômée en médiation culturelle et fondatrice de la compagnie « Les rêves d’Hathor » étudie actuellement la gestion de projets. Ses différentes casquettes nourrissent une vision sensible et inclusive de la culture qu’elle souhaite mettre au service de la population aiglonne. « J’accorde une attention particulière à la diversité des formes artistiques. Mon souhait est de renforcer l’accès à la culture pour toutes les populations en développant des activités inclusives et participatives et en valorisant le regard que le public porte sur l’art. »

 

Si les objectifs de cette année sont déjà fixés, la Boyarde se penche sur de nouveaux projets pour 2026. Elle favorise une approche de terrain, estimant que les échanges directs avec la population sont le point de départ d’une culture vivante, ancrée et partagée.

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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