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Vivre ses rêves et changer le monde

Le Bellerin Stéphane Wild enfile sa cape et son masque pour incarner le héros de son enfance, Zorro. En musique, il part à la conquête de ses rêves et partage sa vision du monde plus juste et pleine de respect. Son nom de scène : Zorrock. Deux personnages qui finalement n’en forment qu’un et qui avance sur le chemin tortueux de la vie avec la volonté de faire la différence. 

 

Concert de Zorrock à l’église du Cloître à Aigle au mois de septembre
Concert de Zorrock à l’église du Cloître à Aigle au mois de septembre

 

Durant son enfance, Stéphane Wild est bercé par la musique grâce à sa mère, musicienne. Elle le met au piano dès l’âge de quatre ans. Moins d’une décennie plus tard, avec un ami d’enfance, il fonde le groupe « Irish Rose » dans lequel il chante et joue de la basse, puis du clavier. Le groupe produit deux albums.

 

Au début des années 2000, Stéphane Wild se retrouve plongé au cœur d’un divorce inattendu. « Je pensais avoir parfaitement rempli mon rôle. D’être le mari et le père idéal aux yeux de la société et de ses valeurs prônées », confie-t-il. Cette épreuve est un premier pas vers une révélation qui va, non sans une importante et longue introspection, changer sa vie. Il s’ouvre à des méthodes auxquelles il prête peu de foi, telles que la psychanalyse jungienne, une thérapie de l’inconscient par les symboles et les archétypes. Il lit même le livre « Conversations avec Dieu ». « Je me suis pris des baffes. Mais ça m’a aidé à sortir de ce personnage créé pour coller à la société. » Une expérience mystique qui le guide sur un autre chemin, sur d’autres réflexions.

 

Son avenir prend alors un autre tournant et le mène même à une rencontre qui façonnera son âme d’artiste. « J’ai croisé un homme, Roland Hoehn, qui faisait signer une pétition mondiale pour la paix. Il s’était donné jusqu’au 28 décembre 2012 (soit dix ans) pour récolter un maximum de signatures. J’ai décidé de porter ce message en musique. » Cette expérience le mène au Maroc pour une tournée en solo qui le marque profondément et le pousse à créer une association qui organise chaque 28 décembre un événement pour célébrer la paix.

 

Sa carrière d’artiste solo se poursuit, grandit, connaît des jours heureux et d’autres plus sombres. Ses expériences l’inspirent, tout comme ses convictions. Stéphane Wild participe régulièrement à des concerts organisés en soutien de causes ou d’actions citoyennes. Il chante même pour les Restos du Cœur. Le climat et la justice sociale sont les sujets dans lesquels l’artiste insuffle espoir, joie et vérité. Ses textes sont pour les courageux comme les plus prudents, ceux en mouvement comme les statiques, les engagés comme les spectateurs.

 

Un justicier qui combat les maux par les mots

Il avance, trébuche, mais se relève toujours. Alors professeur de musique, Stéphane Wild se fait licencier pour avoir eu le courage de défendre son fils et ses amis face à une injustice passée sous silence. Ce réflexe, celui d’agir et de venir en aide aux plus faibles, il le portait en lui depuis longtemps. « Durant mon enfance, une scène du film Zorro de 1975 avec Alain Delon m’a profondément marqué. Le prêtre est accusé d’avoir vendu des peaux trouées et condamné à être fouetté. Personne ne bouge, sauf une femme. Il s’adresse à Dieu pour qu’Il lui donne la force d’encaisser les coups. C’est à ce moment que Zorro intervient. Il apporte la justice. »

 

C’est ainsi qu’il décide en 2022 de changer de nom et d’assumer le justicier qui sommeillait en lui. Celui qui œuvrait déjà, mais qui avait besoin d’être révélé. Zorrock naît. Un rêve devient réalité. « La vie est un rêve, arrêtons d’en faire un cauchemar. Je suis devenu réactif au système qui nous pousse à entrer dans un moule. » Stéphane Wild démontre ainsi que les aspirations profondes ne sont pas des illusions ; il veut prouver qu’elles méritent d’être concrétisées. « Ma mission est de réveiller les gens. Nous restons accrochés à nos peurs et nous sommes conditionnés pour étouffer nos désirs. Il faut oser. Nous avons tous une mission de vie, il suffit, comme Zorro, de trouver le courage d’agir. »

 

Cette année, Zorrock s’est lancé dans un nouveau projet en sortant un EP chaque saison et la promotion de celui du « Printemps » a été assurée par la maison de disques aiglonne, Big Fam Records. « Le 21 de chaque mois, je publie un nouveau titre. » Parmi eux, une chanson sur la petite Bénédicte, l’enfant nommée ainsi par les médias qui a été placée en foyer peu après sa naissance, ou encore sur la marche vers Gaza afin de permettre à l’aide alimentaire d’entrer dans la bande de Gaza et à laquelle il a participé ce printemps. Mais aussi d’autres titres qui invitent à la réflexion ou au changement. 

 

Une partie de son travail, ou plutôt devrait-on dire de son combat, peut être appréciée sur Mx3, Bandcamp, Spotify ou encore sur son site internet. Mais la magie opère surtout sur scène car c’est là que les gens se rassemblent et s’unissent pour construire un avenir meilleur. Une conviction qu’il résume ainsi : « Le monde changera si chacun assume son rôle de Zorro », conclut l’artiste.

 

Informations 

Renseignements :

www.zorrock-for-peace.ch

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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