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«Blacky», 24 ans, est l’un des chiens les plus âgés du monde

Nos amis les toutous sont décidément de bonne compagnie, mais bien souvent trop courte. En effet, l’espérance de vie d’un chien tourne en moyenne autours des 12 à 16 ans. Joao-Carlos Mendes, 42 ans et père de quatre enfants, était très loin d’imaginer, en adoptant son bouvier croisé terrier du nom de «Blacky», que celui-ci atteindrait l’âge avancé de 24 ans. En âge humain c’est l’équivalent de 130 ans! Le record du chien le plus vieux du monde appartient à un beagle, décédé en 2008 à l’âge de 28 ans. Joao-Carlos compte bien chouchouter son compagnon le plus longtemps possible et peut-être même figurer dans quatre ans dans le livre des records et ainsi remporter Fr. 100 000.-.

 

Un amour qui dure

Un jour, il y a 24 ans de cela, la copine de l’époque de Joao-Carlos Mendes lui apporta un jeune chiot âgé de six mois. Ce fut une révélation, et le maître et son chien formèrent très vite un véritable duo inséparable. «J’ai rapidement débuté l’éducation de «Blacky». J’avais déjà une bonne base en la matière grâce à ma famille et aux amis. Depuis toujours il me suit partout où je vais», note Joao-Carlos. «A l’époque je travaillais sur les pistes de ski et «Blacky» creusait des trous dans la neige et se glissait à l’intérieur. Aujourd’hui je suis indépendant dans le carrelage et mon chien est toujours à mes côtés», continue-t-il. Une vie de campagne pour le duo qui a voyagé entre Villars, Aigle, Ollon, et, depuis sept mois, Bex.

 

Le secret d’une longue vie

Un chien en bonne santé âgé de 24 ans, on est en droit de se demander quel est son secret. «Si, avant, il mangeait uniquement les restes, aujourd’hui je lui donne des granulés. Je le promène à l’occasion de quatre à cinq petites promenades par jour, le plus souvent détaché, et bien sûr beaucoup d’amour. Mais ce qui a peut-être fait la différence, c’est que je lui donne des coquilles d’œuf pour ses os. Je lui donne également de temps en temps une petite goûte de bière. Le vétérinaire m’a confirmé que c’était très bon pour son poil. Il est tout de même presque sourd mais comprend très bien les ordres. Il souffre aussi de quelques pertes urinaires et de la cataracte, et, avec le temps, il désire être plus tranquille», explique son maître. «Blacky» garde malgré tout la forme, il peut courir, et, en plus, il s’entend très bien avec les enfants et la plupart des autres chiens, demande sans cesses des câlins. «Il n’a jamais été agressif envers les humains et il ne grogne pas.»

 

Que d’anecdotes en 24 ans!

Vingt-quatre ans c’est long, et «Blacky» a eu du temps pour en faire voir de toutes les couleurs à son maître… «Effectivement, comme tous les chiens, «Blacky» a eu largement le temps de faire quelques bêtises assez cocasses. C’est par-dessus tout un très bon chasseur qui a réussit à me ramener des poules et des lapins. Un jour il s’est coincé à l’intérieur d’un gros tuyau en chassant un chat. Le pire fut une portée accidentelle lors d’une des escapades de sa jeunesse avec une chienne de race d’une propriétaire qui faisait, avec, de l’élevage de race bien évidemment. Depuis, il est castré. Mais il y a tout de même eu quelques frayeurs comme le jour où, en tombant d’une falaise en courant après un bouquetin, l’un de ses poumons s’est perforé. Il dut subir une lourde opération. Il endura aussi une greffe de la peau vers la jambe arrière gauche, qui laissait entrevoir un gros trou. Cette fois-là il s’était mangé une barrière.

 

Un chien ça coûte

De l’adoption à l’éducation, il se fut un temps où tout était plus facile et moins cher. Aujourd’hui, de nombreuses contraintes accompagnent les propriétaires. Lorsqu’on remarque le manque d’éducation de certains chiens et le «je-m’en-foutisme» de quelques maîtres, ces contraintes rassurent parfois. «Je trouve malgré tout exagéré de mettre toutes les races de chiens dans le même panier. Mais je reconnais l’utilité de ces règles pour les molosses utilisés tristement comme chiens de garde ou de combats. Mais je connais des molosses parfaitement dociles», relève Joao-Carlos Mendes. Ce dernier paie d’ailleurs sans sourciller, et ce depuis 24 ans, la nourriture, les vaccins, l’impôt et autres traitements annuels.

 

Une belle histoire de vie entre Joao-Carlos Mendes et «Blacky», un duo exceptionnel,  et qui l’on espère, vivront encore de belles aventures.

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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