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La physiothérapie: aussi utile chez l’animal que chez l’homme

La physiothérapie… On est tous passés par là une fois ou l’autre. Les effets bénéfiques de cette discipline paramédicale ne sont plus à prouver, à tel point que les animaux eux aussi profitent de ces traitements naturels. Chez nos amis à quatre pattes, les chiens et les chevaux sont les premiers concernés.

 

Laure Zwahlen
Laure Zwahlen

 

La physiothérapie en général

La physiothérapie, en voilà un nom devenu commun depuis le temps. Mais connaissez-vous réellement la définition de ce mot? Car, en réalité, il ne s’agit pas d’une thérapie à part entière, au contraire, la physiothérapie s’exprime par l’application de différentes techniques comme, entre autres: la thermothérapie, l’hydrothérapie, l’électrothérapie, ou encore les ultrasons et l’utilisation de champs magnétiques. A cela s’ajoutent les thérapies utilisant des techniques manuelles comme le massage, le drainage lymphatique, le massage réflexe, l’acupressure, les mouvements passifs ou la mobilisation des articulations pour ne citer que les plus connues et également les techniques actives de stabilisation ou de musculation. Bien entendu, chaque technique comprend son lot d’indications et de contre-indications; ainsi, pour l’animal, comme pour l’homme, en fonction du problème, mais également de la personne, certaines thérapies seront conseillées ou, au contraire, déconseillées.

 

Et pour les chiens?

Comme pour l’homme, la physiothérapie canine est bénéfique à de nombreux niveaux comme pour soulager et atténuer des douleurs, améliorer la qualité de vie et le bien-être de l’animal, dénouer les contractures musculaires, muscler et rééduquer, raccourcir le processus de guérison, etc. La physiothérapie animale est surtout utilisée en période postopératoire, après une intervention sur le système locomoteur: fractures, luxation de rotule, dysplasie de la hanche, rupture des ligaments du genou, hernie discale… Elle trouve également sa place en période pré‐opératoire pour préparer l’animal à l’intervention. Elle peut être également recommandée lors de troubles locomoteurs liés à des atteintes neurologiques ou simplement au vieillissement sans indication chirurgicale particulière, en complément ou en traitement alternatif au traitement médical. Finalement, que ce soit au niveau de l’homme ou de l’animal, il existe de nombreuses similitudes au niveau du matériel employé, des exercices et mêmes des mouvements.

 

Un cabinet à Monthey

On a beau chercher, on ne trouve pas de physiothérapeutes canins à chaque coin de rue. Dans la région, la seule à proposer ses services est Laure Zwahlen. Son cabinet se trouve d’ailleurs à Monthey. Après avoir fait un master en biotechnologie et travaillé pendant quelques années dans le support pharmaceutique, Laure a décidé de changer de voie. Cette passionnée d’animaux, qui compte d’ailleurs deux lévriers dans sa famille, a donc entamé, en 2011, une formation de physiothérapeute pour chiens à l’Anisana (Fachschule für ganzheitliche Tierheilkunde). Elle s’est ensuite lancée dans cette aventure en 2014 en réalisant d’abord des visites à domicile tout en continuant de se perfectionner en suivant des formations continues en Suisse allemande et en Allemagne afin de se familiariser avec d’autres domaines comme la lecture et l’interprétation des radiographies, la thérapie au laser, l’électrothérapie, etc. Afin d’élargir sa palette de soins, Laure a décidé d’acquérir un tapis roulant aquatique. C’est pour cette raison qu’elle a ouvert son cabinet à Monthey l’an dernier, afin d’être accessible tant pour les valaisans que les vaudois. Elle est d’ailleurs la seule à proposer un bassin d’hydrothérapie en Valais.

 

Laure Zwahlen
Laure Zwahlen

 

Ce bassin est d’ailleurs l’un des outils que Laure emploie le plus. «La plupart de mes patients viennent pour de la rééducation à une opération d’un genou ou d’une hanche ou pour des problèmes de dysplasies ou d’arthrose. Le bassin aide donc à rééduquer l’animal au niveau musculaire, en diminuant la charge sur le squelette», confie Laure, qui a, bien sûr, d’autres cordes à son arc parmi les techniques utilisées dont certaines sont originales comme les «donuts». «Il s’agit de ballons sur lesquels les chiens peuvent se renforcer au niveau musculaire tout en améliorant leur équilibre. C’est bien pour ceux qui font de l’agility car cela permet de diminuer le risque de blessures», ajoute-t-elle, tout en précisant bien qu’elle ne fait pas de diagnostic: «Ce n’est pas mon rôle, au contraire, je traite en fonction du diagnostic du vétérinaire. Toutefois, lors du premier rendez-vous, je réalise une anamnèse afin d’obtenir les informations requises concernant l’animal, mais aussi pour l’observer, le palper et fixer des buts et objectifs à atteindre.» En parlant d’objectifs, Laure nous révèle le plus grand défi qu’elle a eu l’occasion de relever avec une chienne de chasse qui s’était fait renverser par une voiture. «Elle avait le bassin cassé, et, lors de l’opération, le nerf sciatique avait été manipulé et la chienne avait perdu la sensibilité de l’une de ses pattes. Après quatre mois de traitements elle a pu reposer la patte et deux mois après elle était rétablie. Elle a pu reprendre la chasse la saison suivante.»

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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