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Je suis un verbe peu connu, peu employé, inventé en 2003 et qui apparaît pour la première fois dans un recueil humoristique qui propose des néologismes pour désigner des situations du quotidien souvent sans nom.

Je suis également employé dans un roman d’aventures qui se veut être une vulgarisation scientifique d’un domaine que tout le monde connaît : les rêves.

Je ne suis pourtant pas un terme médical officiel, mais j’interviens pendant ou juste après une phase de sommeil paradoxal, là où les rêves sont plus intenses et mémorables.

Je suis ce moment où, encore groggy, vous ouvrez les yeux, vous reprenez lentement conscience du monde qui vous entoure et vous vous souvenez.

Je suis cette volonté de vouloir retourner dans ce monde imaginaire que vous avez créé, dans cette scène dans laquelle vous désirez replonger, dans ce chapitre que vous espérer continuer d’écrire.

Je suis le prolongement de votre esprit, cette capacité qui vous permet de créer, d’inventer, de terminer ce que vous avez commencé.

Je suis un joli mot toutefois impossible à placer lors d’une partie de Scrabble, puisque le jeu ne contient qu’une seule lettre « J ».

Je suis le commencement de la fin… mais qui suis-je ?