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Alexandre Favre s’exprime au terme de son mandat

Aiglon de naissance, 45 ans, marié, père de 2 enfants, encaveur, membre du PLR (Parti Libéral-Radical), Alexandre Favre vient de terminer son année de présidence à la tête du Bureau du Conseil communal d’Aigle. À travers les lignes qui suivent, cet amoureux de sport, fervent supporter du Lausanne Hockey Club, revient sur sa première expérience comme président du Parlement local. Il en tire des leçons tout en égrenant des souvenirs.

 

Alex Favre
Alex Favre

 

Alex Favre : « Le Conseil communal a tout intérêt à veiller au respect des institutions et des usages »

De prime abord, Alex Favre préfère utiliser le terme de confirmation que de leçon. Car, affirme-t-il, son expérience à la tête du Conseil communal n’a fait que confirmer ce qu’il savait déjà. À savoir : « qu’il était extrêmement difficile voire impossible de plaire à tout le monde en politique. Principalement, quand il commence à y avoir des querelles partisanes ou celles de personnes. »

 

Au rayon des souvenirs, Alex Favre explique qu’il n’a pas tellement de mauvais souvenirs en tête. Le seul qui lui vient à l’esprit est la période liée à la COVID-19. « Car celle-ci a empêché la convivialité et les échanges d’après-Conseil, lesquels donnent souvent lieu à des discussions constructives permettant ainsi aux conseillers de trouver des consensus profitables aux Aiglons. »

 

Pour les bons souvenirs, il en retient trois. Le premier est la série de bilans qu’il tirait à la fin de chaque soirée quand un Conseil s’était bien déroulé et qu’il se disait : « J’ai réussi à mener ma barque comme il faut. » Il y a aussi la sortie du Conseil communal en dépit du fait que ce n’était pas la même que celle qui était programmée au départ. Et il n’oublie pas non plus les moments échangés avec le personnel du Greffe, quand bien même ces moments n’ont pas été faciles à gérer avec la crise du Coronavirus. Mais, avec les soutiens des uns et des autres, la pilule a été moins dure à avaler. Il ne manque pas non plus de souligner que cette présidence lui a donné la possibilité de rencontrer d’autres personnes atteignant ainsi un de ses objectifs d’avant mandat : « Mieux connaître ma ville et découvrir des facettes que l’on ne peut voir que grâce à cette fonction. »

 

Confinement

Comme pour revenir sur la gestion du Conseil durant la période du confinement, Alex Favre avance qu’il y a eu des réactions un peu surprenantes où il y avait des gens qui voulaient aller très vite et d’autres moins vite, puis le groupe qui pensait qu’ils savaient mieux comment faire. Bref, ça tournait dans tous les sens à l’intérieur des têtes. Le gros problème, pour lui, dans cette situation, était cette non-connaissance de ce qui allait se passer. « Ce qui était très inconfortable avec ce sentiment de ne pas réussir à tout maîtriser. »

 

L’après-confinement a été plus facile à gérer au niveau du Conseil communal. Il donne deux raisons à ce propos. « D’abord, il y a eu le dépôt d’un plan sanitaire pour la salle qui définissait aussi comment se comporter pendant les séances. La deuxième était l’appel de la Municipalité à tous en indiquant que c’était une situation spéciale. Ceci a contribué à créer un peu de cohésion au sein du Conseil communal. Les débats étaient devenus moins partisans malgré le nombre élevé des préavis ayant atterri sur les bureaux après le confinement. »

 

C’est dans ces conditions qu’Alex Favre est d’avis qu’il faut insister davantage sur le respect des institutions et des usages au sein du Conseil. Il précise qu’il ne veut moraliser ni sermonner personne mais demeure convaincu qu’il devrait en être ainsi. La raison pour lui à cette situation est liée passablement à un gros taux de renouvellement du Conseil communal. « Ce qui fait que c’est plutôt par manque de savoir-faire ou par manque d’expérience que les gens le font et non de façon délibérée. »

 

Quant aux conseils à prodiguer à sa successeure, Catherine Krümel, de l’Entente aiglonne, Alex Favre ne veut pas endosser un rôle de donneur de leçons. Néanmoins, il répète ce qu’il lui avait dit lors de la passation des pouvoirs : « C’est d‘oser s’appuyer sur la secrétaire qui maîtrise très bien la situation. Le ou la secrétaire dans un Conseil communal est un peu comme le gardien du Temple avec les années. Ils savent mieux que le Président qui commence, comment cela se passe. »

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Article écrit par

Roger Lussamaki

Roger Lussamaki

Journaliste

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