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Swiss-Ski s’entraîne à Bex

Le groupe 2 de l’équipe Nationale de ski de fond s’est donné rendez-vous à Bex pour un camp d’entraînement d’une semaine, du 12 au 16 septembre dernier. Au total, dix spécialistes du sprint étaient présent dont deux Bellerins bien connus de la commune : Jovian Hediger et Erwan Kaeser.

 

Jovian Hediger et Erwan Käser
Jovian Hediger et Erwan Käser

 

Une nouvelle saison va bientôt débuter pour l’équipe nationale de ski de fond. Pas de repos donc pour ces sportifs qui s’entraînent tout au long de l’année. Cette fois-ci c’est la commune de Bex qui a eu le grand honneur de les accueillir à l’occasion d’un camp d’entraînement d’une semaine. Un événement unique pour la région puisque l’équipe nationale compte essentiellement des skieurs suisses allemands. Mais il faut dire que, cette année, le Ski-Club de Bex a fêté ses huitante ans et qu’il affiche une présence continue dans les cadres de Swiss-Ski avec Peter Von Allmen (1998 – 2010) ainsi que Jovian Hediger et Erwan Kaeser ; deux Bellerins, ensemble, dans l’équipe nationale, il fallait le faire ! Il faut également préciser que c’est sous leur impulsion et en collaboration avec le Ski-Club de Bex que ce camp à pu être organisé dans la région.

 

Ce camp était d’ailleurs une semaine très intense pour les participants. «Nous misions non pas sur le volume, mais sur l’intensité des entraînements», précise Jovian Hediger. «Il s’agit d’exercices de 20 à 30 minutes qui nous font monter haut dans les pulsations», ajoute Erwan Kaeser. Ainsi les participants ont effectué des exercices variés allant du ski à roulettes à l’ascension du Miroir de l’Argentine : «Cette ascension était exceptionnelle, presque récréative bien que très physique tout de même», confie Jovian.

 

Jovian Hediger : «Le ski je tiens ça de mes parents»

Après être sorti d’une école de sport à Davos en 2011, Jovian a réalisé son rêve, celui de devenir un sportif professionnel avec tout le travail que cela signifie : «En moyenne, je m’entraîne entre 15 à 30 heures par semaine, sans compter toutes les heures d’analyses de vidéos, de tactiques, etc.» Jovian participe ensuite à toutes les coupes du monde ainsi qu’à d’autres plus petites courses afin de continuer à s’entraîner. C’est ainsi qu’il peut espérer faire de bons résultats comme sa 4e place l’an dernier en Coupe du monde. Ses objectifs ? «Passer les critères de sélection afin de se qualifier aux championnats du monde. J’aimerais bien monter sur un podium.» Quant au camp réalisé à Bex durant le mois de septembre, Jovian en parle avec le sourire : «Cela me tenait à cœur d’emmener mes collègues chez moi.» Et on le comprend ! En attendant, Jovian vit son rêve sans jamais en démordre : «Ce qui me plaît le plus dans ce sport c’est sa diversité. L’entraînement représente la plus grosse partie du temps et ce n’est jamais rébarbatif.»

 

Erwan Kaeser : «Le ski c’est un devoir familial»

Le sport tient également une place importante dans la vie d’Erwan. Cette année, il a terminé sa formation de garde-frontière. Il se consacre ainsi à ses deux passions. En 2015, il a quitté le Ski-Club de Bex pour rejoindre le Ski-Club gardes-frontière. Parce que l’on a rien sans rien, lui aussi passe beaucoup de temps à s’entraîner : entre 10 et 33 heures par semaine. «Ça représente près de 800 heures par an, plus les nombreuses compétitions auxquelles je participe presque touts les week-ends durant la saison, soit plus de trente par an.» En effet, bien qu’Erwan participe à diverses coupes continentales, il a pour objectif de faire un maximum de points en Coupe du monde, en terminant dans le top 30, afin de se qualifier pour les championnats du monde. Et il en est capable, quand on lui demande ses meilleurs résultats il nous parle de deux 27es places en Coupe du monde en sprint skating et d’une 9e place en skiathlon aux championnats du monde chez les moins de 23 ans. Concernant le camp d’entraînement à Bex, Erwan est tout aussi ravi que son collègue : «C’était vraiment sympa, car d’habitude on a plus tendance à aller en Suisse allemande», précise Erwan avant de conclure : «Ce qui me plaît le plus dans le ski c’est de pouvoir toujours repousser mes limites. On a l’impression qu’il y a un plafond, mais c’est faux, on peut toujours aller plus loin.»

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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