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On a testé pour vous : La Nuit du Bex-Lier

Cette année, plus précisément le 20 août dernier, j’ai décidé de tester la traditionnelle Nuit du Bex-Lier. Je n’en étais pas à mon coup d’essai, mais c’était aussi et surtout l’occasion pour moi de voir cette fête unique d’un œil un peu différent, sans doute plus critique, pour vous, chers lecteurs.

Cela fait dix ans que j’habite la Cité du sel et neuf ans que je participe à la Nuit du Bex-Lier. Je n’ai malheureusement pas connu l’époque où cette dernière, il y à environ dix ans, se déroulait à la place du Marché en présence des vignerons de Bex. «Une époque formidable!» m’a-t-on dit durant la soirée. Mais j’ai connu la nuit du Bex-Lier un brin satirique, à l’époque où la «Salière» pimentait cette fête avec son journal bleu. Mais les temps changent. Ainsi, le 20 août dernier, j’ai profité pleinement de cette journée festive !

 

Tu tires ou tu pointes ?

Pour tester la Nuit du Bex-Lier, il faut bien entendu tester le tournois de pétanque. Il faut dire que sans ça, il n’y aurait pas grand monde durant la journée. Il faut donc les chouchouter, les joueurs ! Arrivée à 8 h 30 du matin, j’étais accompagnée de mon mari, Christophe, pour participer à ce fameux tournoi. On est pas des experts, non, mais on s’est entraînés dur pour ne pas finir derniers. Pari réussi ! On passe le premier tour en remportant nos cinq premiers matchs (et oui, c’est possible !) et en terminant ; tenez-vous bien : premiers de notre groupe ! A ce stade, on se sent quasiment pousser des ailes. Il arrive midi, on est mouillés, ça fait deux heures qu’il pleut, mais, apparemment, une éclaircie nous guette. Il est temps de se remplir l’estomac. On se rend donc à la cantine, et, comme d’habitude, on se remplit la pense avec leurs bons petits plats. Ensuite on attend…, on attend nos adversaires…, encore et encore. Plusieurs heures d’attente. On est pas les seuls à patienter ; il faut dire qu’au total nous étions une soixantaine d’équipes, mais quand même, le temps est long. Pour patienter, on profite des excellents concerts de l’après-midi, on boit et l’on grignote : un de ces très bons paninis que l’on trouve depuis plusieurs années maintenant. J’en profite aussi pour faire des photos : du stand de barbe à papa, du clown Snick, des animations tennis et des différents stands de nourriture et de boissons. Le temps m’a malheureusement manqué pour couvrir la bourse aux jouets ainsi que le thé dansant organisé par Pro Senectute. Plus tard, on est finalement appelés pour la suite du concours. Les 16e de finale débutent enfin ! Mais nous on est plus chauds du tout. Bon ce n’est pas une excuse, on a mal joué, très mal joué et nos adversaires étaient bon. Je suis déçue, car pour les 16e, les équipes ont été tirées au sort. Moi, je m’attendais, comme au football, à jouer contre la 3e équipe d’un autre groupe…, mais non ! Du coup ça vaut même pas la peine de terminer premier d’un groupe ; nos performances du matin n’ont absolument pas été récompensées. Pas grave, on était là pour s’amuser, et on s’est amusés ; on est même repartis avec deux bouteilles de rouge ! Une petite remarque tout de même, et je ne suis de loin pas la seule à la faire : Dans les tournois, quand on gagne, on paie une tournée. Une idée sympathique, certes, mais qui s’avère coûteuse. Finalement, dans la journée, quand, comme nous, on gagne souvent, on dépense pas mal d’argent : l’entrée au tournois, les tournées offertes et celles qu’on boit, on mange sur place, et ensuite, le soir, on fait la fête, le tout finissant dans les caisses des organisateurs. Un effort pourrait donc être fait de la part des organisateurs du Bex-Lier en diminuant le prix des boissons pour les joueurs. Où alors, l’entrée au tournois devrait donner droit à des bons pour des boissons et pour un repas. N’oublions pas que sans ce tournoi, durant la journée il y aurait nettement moins de monde !

 

 

Le soir, c’est la fête !

Après le jeu, place à la fête. Juste le temps de rentrer chez soi, prendre une douche, se changer et repartir profiter de la suite du Bex-Lier. On y retrouve ses amis dans une ambiance festive, et qu’est ce qu’on s’amuse ! Avec mon mari on retrouve l’équipe habituelle qui commence par nous offrir quelques verres. La faim se faisant ressentir, rebelote, on mange encore sur place. Cette fois-ci, on opte pour le tartare. Quelle déception !!! Un tartare haché à la machine. Le plus étonnant, c’est que les années précédentes le tartare était coupé au couteau. On est extrêmement déçus, mais on a faim alors on s’en contente. Lorsque les concerts débutent, le temps refait des siennes, il commence à pleuvoir. On est tous, ou presque, entassés sous la tente. Les Bellerins attendent la prestation d’Alice, la gagnante du Kids Voice Tour 2015, la nouvelle coqueluche de la Cité du sel ! Elle arrive sur scène et on entend tout le monde dire : «C’est Alice, elle a une voix magnifique !» Et c’est vrai. Cette jeune chanteuse peut faire la fierté du village, elle est belle, elle chante très bien et surtout elle participe à la Nuit du Bex-Lier ! Bravo donc aux organisateurs de l’avoir invitée, le public est enchanté. Cependant, la sono ne l’a met pas en valeur. Sous la tente, éloignée de la scène, on n’entend quasiment pas sa voix ! La sonorisation ne mettait pas du tout en valeur la qualité des prestations. Là, les fans commencent à être déçus et les critiques fusent : «Pourquoi on n’entend rien ? C’est quoi cette sono pourrie ? Pourquoi ils n’ont pas fait ça à l’intérieur, ça fait une semaine qu’ils annoncent la pluie ?» La pluie…, un véritable torrent qui finit par s’abattre sur nous. Sur nous, mais aussi sur les finalistes de la pétanque qui terminent le tournoi trempés jusqu’aux os. Mais nous, bon public qu’on est, on ne se laisse pas abattre. On continue de faire la fête coûte que coûte et le temps finit par récompenser notre courage, il arrête enfin de pleuvoir. On finit donc tous sur la piste de danse à remuer son popotin jusqu’au bout de la nuit, malgré un DJ loin, même très loin d’être exceptionnel ; on a carrément frisé le ridicule là ! Ce serait sympa de laisser les morceaux plus longtemps au lieu d’essayer un pseudo mixte raté en laissant à peine trente secondes de chaque plaque ! Bref, on est quand même bon public nous, surtout avec quelques verres dans le nez (ça aide !), et avec l’équipe, on a terminé à 4 heures du matin. La musique s’arrête, le bar ferme et on commence gentiment à nous dire de partir. On traîne des pieds, mais on finit tout de même par s’en aller. En passant devant le stand de nourriture, on nous offre même une soupe à l’oignon, faite par Momo, tenancier et chef cuisinier du Ranch Bar. Une super bonne idée ! L’estomac rempli, un peu réchauffés, de la boue jusqu’aux genoux, on finit par se dire au revoir et l’on rentre chez nous ; il nous faudra bien un jour pour récupérer !

 

Merci aux organisateurs pour cette fabuleuse fête à laquelle la population se réunit chaque année pour y passer une journée et une soirée plus que conviviales ! À l’année prochaine !

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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