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STOP aux voltigeurs!

La pratique de ces cascades impliquant vrilles, loopings, renversements, trajectoires inversées sur le dos, montées et descentes verticales enfin, de fortes variations telles que les arrêts et reprises incessants, incommode toujours plus la population. «Il est inacceptable que les activités de loisirs de quelques personnes puissent déranger toute une région sans que les autorités ne réagissent. Le pire c’est que cet été, alors que le seuil de pollution de l’air atteignait des limites alarmantes, les citoyens ont été appelés à prendre toutes sortes de mesures, mais la pollution et le gaspillage inutile de quelques personnes qui tournent en rond, ça, ça n’a pas été restreint!», constate Susanne Jungclaus-Delarze, présidente de l’association Chablair qui s’implique pour préserver un cadre de vie agréable et sain dans le Chablais.

 

De g. à d. Pierre Bonzon, Jean-François Huck, Sandrina Cirafici, Susanne Jungclaus Delarze (en bas)
De g. à d. Pierre Bonzon, Jean-François Huck, Sandrina Cirafici, Susanne Jungclaus Delarze (en bas)

 

Dites vous aussi non aux voltigeurs!

Après avoir déjà engagé une telle action il y a six ans contre les nuisances de la raffinerie de Collombey, Chablair adresse donc sa pétition directement au Conseil fédéral. L’association invite toutes les personnes subissant le survol incessant des voltigeurs à sensibiliser les autorités locales en leur écrivant, des lettres-types pour chaque commune sont également téléchargeables sur le site internet (voir au bas de l’article) ou en signant la pétition téléchargeable sur www.chablair.ch.

 

Quelles solutions adaptées à cette situation?

Beaucoup de plaintes, mais trop peu de solutions. L’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC) se fonde sur la loi sur l’aviation pour définir la hauteur des vols d’acrobatie (500 m au-dessus du sol), l’interdiction au-dessus de zones d’agglomération à forte densité et l’interdiction des vols de nuit. Mais aucune disposition spéciale de l’OFAC ne spécifie le lieu, l’heure ou la durée des vols. Et aucune restriction n’est prévue pour des sites industriels et chimiques, mis à part les centrales nucléaires. Comment garantir qu’en cas de perte de maîtrise, un avion ne s’écrase sur le site chimique de Monthey, la raffinerie de Collombey ou l’usine d’incinération des déchets SATOM? Il est clair que les voltigeurs ne subiront pas d’interdiction de voler au-dessus de nos têtes. Il se pourrait qu’ils soient obligés d’exercer leur loisir ailleurs, mais cela ne repousserait que le problème de quelques kilomètres. Selon le chef de l’aérodrome, ce dernier semble conscient du problème et les pilotes auraient reçu des consignes pour éviter de voler trop tôt le matin ou entre midi et deux heures. Il semblerait aussi qu’il serait disposé à trouver un terrain d’entente.

 

D’ici là, Chablair continue à faire signer sa pétition jusqu’au 31 janvier 2011. Cette date pourrait se voir rallongée encore un peu.

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Article écrit par

Zoé Gallarotti

Zoé Gallarotti

Rédactrice en chef

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