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Un homme, un mari, un père, un pasteur!

Depuis mars 2015, Jacques Küng travaille comme pasteur de l’Eglise protestante dans la paroisse des Avançons (communes de Gryon et de Bex). Un homme au grand cœur qui accueille, réconforte, comprend et accompagne, tout un chacun, sur le chemin de la vie ainsi que sur des chemins de deuil parfois bien douloureux. Portrait d’un personnage d’exception, haut en couleur.

 

Jacques Küng
Jacques Küng

 

Mais qui êtes-vous?

Né en 1957 à Sion Jacques a vécu dans une famille croyante aux moult activités paroissiales: «Comme Obélix, je suis tombé petit dans la marmite, en l’occurrence paroissiale, et les effets perdurent…» Jacques a 5 ans quand sa famille déménage à Payerne où le père devient secrétaire municipal. Il y effectue sa scolarité, avant d’effectuer deux ans de gymnase au Collège Saint-Michel à Fribourg, puis cinq ans d’études à l’université de Lausanne, en faculté de théologie qu’il avait choisie plutôt que celle de médecine. Mariage en fin d’études avec Hélène, également théologienne, puis départ en couple au Rwanda pour un an qui se transformera en six années de travail passionnant: participation à la formation théologique des pasteurs de cinq Eglises protestantes et aumônerie des étudiants à l’Université nationale du Rwanda. Consacrés pasteurs en 1982, Hélène et Jacques deviennent parents en 1983, puis en 1985. Retour en Suisse en 1986: Hélène travaille à plein temps pour l’Eglise protestante et Jacques devient pour un an père au foyer. Les naissances de deux autres enfants en 1988 et 1990 inversent les rôles. Jacques travaille en paroisse à Lausanne: neuf ans dans les quartiers de la Sallaz, puis sept ans au centre-ville. Changement d’horizon en 2004: Jacques est nommé secrétaire général de DM-échange et mission, organisation chargée de gérer les collaborations entre Eglises protestantes en Suisse et Eglises protestantes dans 13 pays (cf. www.dmr.ch): dialogue œcuménique, partenariat entre Eglises, envoi et accueil de personnes pour quelques mois à quelques années, participation aux travaux sur le rôle de la religion et de la spiritualité dans la coopération au développement.

 

2015: le temps est venu de passer le relais à la direction de DM-échange et mission et de retourner travailler en paroisse. L’Eglise protestante vaudoise propose à Jacques d’aller dans le Chablais, proposition acceptée avec joie. Jacques découvre les communes de Bex et Gryon: auprès de leurs habitants, il y dispense ses compétences d’homme d’église avec amour, conscience, détermination, humour et empathie.

 

«Avançons» tous ensemble!

Attentif à ce que les gens vivent avec leurs élans et leurs fragilités, leurs croyances et leurs questions, leurs peurs et leurs espérances, Jacques se considère comme un troubadour qui entretisse les mots de la vie et les mots de la Bible pour inviter les gens à vivre debout, debout dans leur vie, debout dans leur cœur, debout dans leur dignité. Jacques et sa famille restent marqués par ce qu’a traversé la population du Rwanda à la fin du siècle dernier. Des manipulations idéologiques et des luttes pour le pouvoir ont conduit à des massacres de grande ampleur. En 1994, la famille Küng a perdu de nombreux amis et découvert que d’autres proches ont cautionné le génocide. Sollicitée par l’Eglise presbytérienne, la famille est retournée vivre et travailler au Rwanda de septembre 1995 à août 1996. Etape marquante de leur histoire familiale. Que de récits entendus en un an: récits de morts bien sûr, mais aussi – et surtout! – récits de vie, de résistance, de relèvement, où les larmes se mêlaient aux rires et aux sourires! «Lucidité sans cynisme et espérance sans illusion»: c’est ainsi que Jacques Küng regarde le monde et l’Eglise, non comme spectateur extérieur, mais comme citoyen engagé, comme consommateur attentif, comme témoin d’une parole de vie qu’il reçoit de l’Evangile et souhaite partager avec d’autres. Aujourd’hui, lorsqu’on frappe à la cure, c’est un homme souriant et avenant qui nous invite à partager un instant de sérénité. Son calme intérieur, sa sagesse, font qu’on se sent en confiance à ses côtés. Ses paroles raisonnent en nous comme l’assurance que quoi qu’il se passe en ce monde, l’amour, l’espoir et la foi gagneront toujours !

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P. Nicod

P. Nicod

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