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François Gillard, auteur de «Mare Nostrum 1959» (Editions Mon Village)

Le temps d’une vie, de souvenirs, de défis et voilà que se révèle un livre, une expédition de cent vingt deux jours, un  périple de 26 000 kilomètres. Tout au long de cette transcription, le lecteur voyage en première classe. Chaque page est magique comme un cadeau qui nous est offert. Au fil des faits, nous découvrons des vérités d’ailleurs, des paysages d’un autre temps, des mondes hétéroclites, des cultures diversifiées. Lorsque nous refermons cet ouvrage, après une avide lecture, nous nous trouvons gonflés de sagesse, de conscience et d’amour…

 

François Gillard
François Gillard

 

Qui est François?
Né à Aigle, vivant à Bex auprès d’une famille unie et aimante, François Gillard, petit garçon curieux, turbulent et indiscipliné, se compose un merveilleux bagage de rêves aux couleurs de l’inconnu. Il veut découvrir ce monde infini, la grandeur de sa création, la diversité de ses hôtes. Plus que tout, il  s’abreuve, à plus soif, de la définition des verbes: s’étonner, écouter, donner, recevoir et aimer. François ressent une contradiction entre sa vérité profonde et celle des bien-pensants de notre société qui dictent notre façon de marcher, d’agir, de vivre. De plus, l’aisance, le tout acquit, l’assurance sécuritaire et la «presque» obligation d’entrer dans un moule bien établi, lui paraissent tellement conventionnels que cela lui semble bien ennuyeux. Lui, il veut se donner à la vie en entier, au-delà de la prescription, au-delà de l’image, avec ses forces et ses fragilités, ses qualités et ses défauts, ses certitudes et ses inquiétudes. Tenace et résolu, il va jusqu’au bout de sa raison même si cette raison est quelque peu déraisonnable.

 

De l’idéologie au réalisme
A regrets, François doit arrêter ses études. Son père n’étant pas riche, le manque d’argent devient problématique, plus question de continuer. Il se dirige donc, à contrecœur, vers un apprentissage qu’il fait dans l’administration. Son école de recrues terminée, il perdure dans sa lancée de militaire milicien. Il trouve, au sein de l’armée, un équilibre. Il devient major. La suite de son existence brille dans diverses activités professionnelles, privées et politiques qui sont toujours à caractère social. Dès son plus jeune âge, François Gillard est victime de railleries, de violences, du fait de sa différence, de cette disparité que constitue la rousseur de ses cheveux. Herculéen dans l’âme, il forge son caractère en faisant de cette injustice sa force. Très tôt, il se passionne pour l’histoire et tout ce qui s’y rattache. En lui naît une envie d’ailleurs, d’horizons nouveaux, de sensations fortes et inattendues. Les années passent, rythmées par l’élaboration d’une idée qui, petit à petit, prend forme dans son esprit. Vint le jour où, son projet bien aiguisé, il se sent prêt pour l’aventure. Cinquante-cinq ans plus tard, c’est avec émoi que François se replonge dans ses pensées pour nous raconter cette extraordinaire expédition tout autour de la Méditerranée, anciennement appelée «Mare Nostrum».

 

François Gillard en habits d’écrivain
A tire-larigot, les kilomètres défilent, les paysages s’enchaînent, la géographie se mue, des souvenances s’accumulent, des amitiés se créent, des émotions se ressentent. Jeune homme de vingt-deux ans, François, fait de son rêve une réalité. «Mare  Nostrum 1959» nous offre une poésie pittoresque, galvanisée de descriptions réalistes. Bravant le temps, la météo, les petits soucis et les gros ennuis, sur sa motocyclette, il avale la distance,  dépasse la fatigue, engrange les amitiés. Tout un chacun est en droit de se demander qui est ce drôle de petit gars, agrippé à une monture métallique motorisée, qui elle-même est munie d’un imposant attirail, laissant deviner que tout à été prévu, calculé, étudié. Sorti de  Tunisie, arrivé en douane Libyenne, il y a cette femme, apeurée, qui lui implore son aide. Elle a raté sa correspondance pour Tripoli où elle doit rejoindre des amis. François entend de la bouche de gabelous moustachus, au regard émoustillé: «Elle est belle.» Il comprend le danger, il décide de porter secours à cette dame. Et voilà  les ennuis mécaniques de sa moto, après trop d’efforts faits sur des routes accidentées, un pneu à éclaté. N’ayant pas le matériel adéquat pour réparer, François n’a d’autres choix que de continuer sa route, cahin-caha en insistant avec  une roue toute nue… Son moral en prend un coup, de plus, la difficulté à trouver de l’eau pour étancher une soif constante, les bakchichs qui sauvent lors de certaines situations et l’insécurité qui quelquefois entame son assurance, il doit se concentrer sur le but de ce voyage au risque de tout abandonner…  Malgré tout cela, il est revenu chez lui, fier, rempli, heureux et plus fort qu’avant afin de nous livrer, bien des années plus tard, son incroyable récit.

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P. Nicod

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