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Le couple le plus fort au monde se trouve à Aigle

Nelly et Peter Herrmann, un couple de septuagénaires résidant à Aigle, a été sacré champion du monde de sa catégorie en haltérophilie en 2012. Un retour sur ce couple de force.

 

Nelly et Peter Herrmann
Nelly et Peter Herrmann

 

Du haut de ses 72 ans, Peter n’arrête pas de faire gonfler ses muscles. Ancien marchand de fromage, ce grand-père aiglon et sa femme Nelly ont été sacrés champion du monde de développé-couché de leur catégorie en 2012 en Slovénie. Après avoir pratiqué le hockey sur glace parallèlement à la lutte dans sa jeunesse, il a finalement choisi de continuer avec la lutte gréco-romaine jusqu’à l’âge de 28 ans. Durant cette période, il a été sacré champion suisse junior à trois reprises.

 

Apres une longue pause sportive, il a décidé de reprendre le sport à l’âge de 60 ans. Cherchant ses limites entraînement après entraînement, il s’entraîne deux à trois fois par semaine en compagnie de sa femme. Le couple, ne souhaitant pas se montrer en spectacle avec leur combinaison lors de leur entraînement, a préféré s’entraîner dans un garage au lieu d’une salle de gym ordinaire. L’échauffement est une étape indispensable pour ces athlètes. Pour ce couple en fer, il ne change pratiquement pas. Les articulations, que ce soient les bras ou les épaules, sont chauffées grâce à des machines de musculation. Le seul changement se trouve lors des compétitions. L’échauffement est fait à l’aide d’élastiques qui se tendent et détendent.

 

Peter s’estime heureux car il a une bonne hygiène de vie, est en bonne santé, et il compte sur cela pour obtenir une nouvelle médaille lors de sa prochaine compétition qui aura lieu au mois de septembre à Sierre pour les Championnats suisses. Il se voit également chanceux, car, jusqu’à présent, il n’a subi aucune blessure grave et il espère que cela va continuer dans cette voie. «Je pense qu’il y a un facteur chance et un facteur qui consiste en une bonne préparation lors de l’échauffement.»

 

Malgré le fait que Peter tienne un record du monde, il ne s’agit pas de son meilleur souvenir. Une sixième place lors des Championnats du monde aux USA en 1966 l’avait particulièrement marqué. «A l’époque, un tel classement pour un Suisse était exceptionnel. Il s’agissait des meilleurs résultats obtenus par un Suisse dans une compétition d’une telle grandeur.»

 

Quant à sa femme, Nelly – qui détient un record de 50 kg – elle dit avoir voulu accompagner son mari et s’est finalement prêtée au jeu. Voulant exercer un sport en commun, le couple ne s’était pas mis d’accord tout de suite: «Je fais du vélo pour le plaisir. Peter, lui, n’aime pas le vélo. Il aime le tennis et moi je n’aime pas cela» nous dit Nelly. Un jour Peter a proposé à sa femme de participer à une compétition de développé-couché. Celle-ci s’était fixé un objectif, et, au moment venu, Nelly a réussi ce défi, mais, de plus, elle a battu le record du monde de sa catégorie. Notre ancienne enseignante a relevé un challenge de taille et de poids à l’âge de 70 ans.

 

Ce qui pourrait surprendre c’est le fait que personne dans leur famille n’était au courant de leur retour dans cette activité sportive. « C’est avec les différents medias, en lisant le journal ou en regardant la TV que les gens ont su», nous confie-t-elle.

 

Les objectifs d’un champion du monde

Notre couple aiglon ne se contente pas de ce titre, qui pourrait suffire à d’autres. Peter, lui, espère soulever les 130 kg lors des Championnats du monde, deux kilos de plus de ce qu’il soulève actuellement. Mais, avant tout, il se souhaite une bonne santé. Certes, cela lui permettrait de continuer à ramener des médailles et de surpasser ses limites tout en prenant du plaisir. Tout simplement de se sentir en bonne forme, et c’est actuellement le cas pour notre champion.

 

Du coté de Nelly, elle souhaiterait pouvoir arriver à Miami – lieu du prochain Championnat du monde qui se tiendra au mois de novembre de cette année – et soulever les 57 kg. Les conditions du voyage sont également à prendre en compte. Il y a le fuseau horaire, la forme de l’athlète, il faut éviter toute fatigue ou maladie le jour venu.

 

Nous ne pouvons que leur souhaiter tout de bon pour ces prochaines compétitions.

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A. Costa

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